Une université américaine menace d’« expulser » les étudiants pro-palestiniens
Les militants qui occupent le campus de l’université de Columbia depuis la nuit de lundi à mardi 30 avril, en soutien au peuple palestinien, sont menacés de « licenciement » par l’establishment.
L’université Columbia de New York, confrontée depuis deux semaines à un mouvement d’étudiants et de militants pro-palestiniens, a menacé ce mardi 30 avril de licencier ceux qui occupent un bâtiment du campus depuis hier soir.
« Nous déplorons que les manifestants aient choisi la voie de l’escalade par leurs actions (…). Les étudiants qui occupent le bâtiment risquent d’être licenciés », a écrit Ben Chang, porte-parole, dans un communiqué. mot de Colombie.
La grande et très renommée université de Manhattan est depuis deux semaines l’épicentre d’un mouvement national sur les campus américains, des deux côtés des États-Unis, en soutien à la cause palestinienne et aux vents violents contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. , face au Hamas.
Ultimatum
Après l’échec des négociations lundi pour démanteler un campement de tentes occupé par des étudiants et militants pro-palestiniens, la présidence colombienne a fixé un ultimatum lundi midi pour leur départ.
Face au refus de quelques dizaines de personnes, l’université a commencé lundi soir à « suspendre » administrativement les étudiants. Pendant la nuit, les manifestants se sont barricadés dans un bâtiment, Hamilton Hall, et d’autres l’ont entouré en chaîne humaine à l’extérieur.
« Nous avons dit très clairement hier que l’activité universitaire ne pouvait pas être constamment interrompue par des manifestants qui violeraient les règles », a tonné Ben Chang dans le communiqué.
« Continuer ainsi aura clairement des conséquences », a menacé le directeur de la communication de Columbia, accusant les occupants du bâtiment de « vandalisme, bris de portes et fenêtres et blocage d’accès ».
Vendredi dernier, la présidence de Columbia avait renoncé à faire évacuer le campement par la police new-yorkaise et s’était engagée à ne pas faire appel à la police.