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Une triathlète belge hospitalisée après une nage dans la Seine, son équipe abandonne – Libération

Claire Michel, comme son équipe, est désormais contrainte de déclarer forfait pour le relais mixte prévu lundi. En début de semaine, la course masculine avait été reportée en raison de la mauvaise qualité de l’eau de la rivière.

De quoi relancer les débats déjà houleux sur la qualité de l’eau du fleuve. La triathlète belge Claire Michel a été hospitalisée après avoir plongé dans la Seine, ont appris les médias Le standard. L’athlète, comme son équipe, est désormais contrainte de se retirer du triathlon mixte prévu lundi. La course masculine avait été reportée en raison de la mauvaise qualité de l’eau de la rivière.

Selon les médias, Claire Michel serait hospitalisée depuis quatre jours et souffrirait d’une infection à Escherichia coli (E. coli), une bactérie responsable de problèmes gastriques. Si le lien de cause à effet n’est pas encore prouvé, l’athlète s’était baignée dans la Seine cette semaine. « Le Comité National Olympique Belge et Belgian Triathlon espèrent que des leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon. Nous pensons ici à la garantie des jours d’entraînement, des jours de compétition et au format des compétitions qui doivent être clarifiés à l’avance et faire en sorte qu’il n’y ait aucune incertitude pour les athlètes, l’entourage et les supporters. »le Comité Olympique et Interfédéral Belge a rapidement réagi dans un communiqué.

Samedi, un autre triathlète, le Suisse Adrien Briffod, a également été contraint de se retirer de l’épreuve en raison « d’une infection gastro-intestinale »le quotidien révélait à l’époque Le matinLà encore, sans que le lien de cause à effet soit certain. La Suisse, en revanche, sera au départ de l’événement lundi. A condition qu’il ait effectivement lieu.

Concernant la qualité de l’eau de la Seine et le feu vert pour cette épreuve de triathlon, le préfet d’Île-de-France, Marc Guillaume, a assuré dimanche matin sur France Info que « Les mesures ont été prises au moment du départ, comme chaque jour, à 5h30 du matin, ce sont les meilleures mesures de l’année 2024. » Et d’ajouter que les tarifs « étaient trois à quatre fois en dessous des normes » lors des mesures de mercredi dernier. Cependant, l’entraînement pour le relais prévu ce dimanche a été annulé. « Pour des raisons de pluie »selon le préfet. « Nous avons eu de très gros orages avant-hier, nous avons eu une multiplication du débit (du Grand Morin, sous-affluent de la Seine) par 12. Les résultats obtenus ce matin à 4 heures, pour les prélèvements effectués à 5h30 hier, étaient quasiment bons. » « Nous serons aux normes demain matin »a déclaré Marc Guillaume avec assurance.

Des tests très pratiques

Mais, comme déjà noté Libérationles contraintes liées aux tests d’eau sont très pratiques. Il faut compter une quinzaine d’heures entre la saisie des mesures d’eau et leurs résultats. Les données valables mercredi matin, jour des épreuves masculines et féminines, étaient donc celles obtenues via des prélèvements effectués la veille à midi, alors que les orages n’avaient pas encore éclaté dans le ciel parisien la veille des courses. Autrement dit, l’eau dans laquelle les athlètes ont plongé en milieu de semaine était-elle vraiment bonne ?

Le témoignage d’une autre triathlète belge, Jolien Vermeylen, à la télévision belge VTM, avait contribué à alimenter le doute. « J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. (…) En nageant sous le pont, j’ai ressenti et vu des choses auxquelles il ne faut pas trop penser. »a déclaré celui qui a terminé 24ème.

Jolien Vermeylen elle-même avait suggéré que l’eau était de mauvaise qualité. « Nous pensions déjà que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu la nuit dernière, donc ça ne peut pas être bon. » Expliquant la nécessité pour les organisateurs de Paris 2024 et l’État, qui a investi plus d’un milliard d’euros pour rendre la Seine baignable, de veiller à ce que l’événement ait lieu coûte que coûte. Une question d’image aussi : « Si la course n’avait pas eu lieu, cela aurait été dommage pour l’organisation, pour Paris, pour la France. C’était maintenant ou jamais, et ils ne pouvaient pas non plus annuler complètement la course. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il n’y aura pas trop d’athlètes malades. »

Cammile Bussière

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