Les rumeurs ont été confirmées. Le ministère suisse des Affaires étrangères a indiqué au Figaro, ce mardi 22 octobre, avoir « connaissance de la mort violente d’un citoyen suisse, survenue le 11 octobre dans le sud-est de l’Algérie « . Selon les informations de nos confrères, la victime a été égorgée alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café à Djanet par un homme qui a crié » Allah Akbar ».
Le ministère suisse des Affaires étrangères a indiqué que la victime voyageait avec quatre autres Suisses. » L’ambassade de Suisse à Alger est en contact avec les autorités algériennes compétentes », a-t-il ajouté, apportant « son soutien » aux proches de la victime. Pour l’heure, les motivations de l’agresseur restent floues. Ce dernier a été maîtrisé au moment des faits par des témoins alors qu’il tentait de fuir.
Des zones toujours dangereuses malgré le tourisme
Ce meurtre risque de ternir la réputation que l’Algérie tente de redorer son blason. Ces dernières années, Alger a relancé des mesures incitatives à destination des touristes étrangers. La compagnie aérienne Air Algérie a notamment ouvert en 2023 deux nouvelles routes directes depuis la France vers le Sahara algérien. Ces vols ont connu un grand succès dès l’ouverture des réservations.
Cependant, même si la situation est plus calme qu’il y a quelques années, le danger reste toujours présent, notamment dans le sud et l’est du pays. Le ministère français des Affaires étrangères place les zones frontalières avec le Mali, la Libye et le Niger en rouge sur sa carte d’avis aux voyageurs (formellement déconseillé). La ville où la Suissesse a été tuée est en zone orange (déconseillée sauf motif impérieux).