Une Texane tente de noyer une fillette palestinienne de 3 ans, Biden choqué
Joe Biden s’est dit « profondément troublé » par un reportage survenu à Euless, au Texas. Une femme de 42 ans a tenté de noyer une fillette de 3 ans parce qu’elle est d’origine palestinienne et musulmane.
Un acte particulièrement choquant. Le 19 mai, une dispute éclate entre deux femmes autour de la piscine d’un immeuble à Euless, au Texas. Elizabeth Wolf, 42 ans, aurait demandé à son interlocuteur – qui était voilée – d’où elle venait, avant de saisir son fils de 6 ans, puis de tenter de noyer sa fille de 3 ans en lui gardant la tête sous l’eau. Heureusement, la mère a réussi à protéger ses enfants et à libérer la petite fille qui appelait à l’aide et « crachait de l’eau ».
Elizabeth Wolf a ensuite été arrêtée et accusée de tentative de meurtre. Mais l’affaire a connu un rebond médiatique lundi 24 juin suite à une publication du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), qui affirmait que cette attaque avait été motivée par les origines palestiniennes de l’enfant et son appartenance à la communauté musulmane. . Selon le « New York Times », le suspect aurait tenu des propos racistes à l’égard de la petite fille et aurait dit à sa mère qu’elle n’était « pas américaine ».
Réagissant à cet article, Joe Biden s’est dit « profondément troublé ». « Aucun enfant ne devrait jamais être soumis à une attaque violente, et mon cœur va à la famille », a-t-il insisté.
La petite fille « traumatisée »
La mère de la jeune fille, identifiée uniquement comme Mme H. dans le communiqué du CAIR, a déclaré : « Nous sommes des citoyens américains de Palestine et je ne sais pas où nous pouvons aller pour nous sentir en sécurité. » avec mes enfants. Mon pays est en guerre et ici nous sommes confrontés à la haine. » Elle explique aussi que sa petite fille « est traumatisée ».
Chaque fois que j’ouvre la porte de l’appartement, elle court se cacher et me dit qu’elle a peur que la dame revienne et mette à nouveau la tête sous l’eau…
La mère de la victime
Selon le « Times of Israel », Elizabeth Wolf était « complètement ivre » au moment de l’incident et le groupe de défense des droits civiques a demandé que sa caution soit augmentée, car elle a pu quitter la prison le lendemain de l’incident en payant, ainsi que la qualification de son acte de « crime de haine ».