Une « suppression » de l'Aide médicale d'État (AME) « ne serait pas acceptable », selon la ministre Agnès Pannier-Runacher
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Une « suppression » de l’Aide médicale d’État (AME) « ne serait pas acceptable », selon la ministre Agnès Pannier-Runacher

Elle réagissait aux propos du nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a indiqué vouloir réformer l’AME.

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franceinfo – avec France Bleu Nord

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Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, lors du premier conseil des ministres autour de Michel Barnier, le 23 septembre 2024 à l'Elysée. (LUC NOBOUT / MAXPPP)

« Nous avons été clairs. Une suppression ne serait pas acceptable car l’aide médicale d’État, au-delà de l’aide aux étrangers présents sur le territoire, est un système de santé publique »« Nous avons besoin d’une réforme de l’AME », a assuré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, sur France Bleu Nord mardi 24 septembre. Tandis que Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur, a affirmé lundi sur TFI vouloir réformer l’AME. Cette dernière garantit des soins médicaux aux étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire français depuis au moins trois mois.

Avant de rejoindre le gouvernement, Bruno Retailleau, en tant que chef de file des sénateurs Les Républicains, avait durci le projet de loi Immigration porté par Gérald Darmanin en 2023. La droite sénatoriale avait notamment adopté la suppression de l’AME. Aujourd’hui, le ministre LR veut la réformer, et non plus la supprimer. « Tous les appareils peuvent être améliorés », Agnès Pannier-Runacher l’a cependant admis.

« L’Aide médicale d’État a été réformée plusieurs fois et ce n’est pas du tout ce qu’on imagine, un système qui financerait des soins de confort. Ce sont vraiment des soins qui sont très clairement définis et qui correspondent à des soins importants qui doivent être pris en charge rapidement. »elle a continué. « Cela ne sert à rien de submerger les hôpitaux ou au moins de leur demander de prendre en charge des situations qui auraient pu être traitées en amont »a ajouté Agnès Pannier-Runacher.

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