Saviez-vous que l’industrie agroalimentaire nous ment ouvertement sur la qualité nutritionnelle de nos aliments ? Un simple coup d’œil sur les étiquettes ne suffit pas à déterminer si un produit est sain ou non. Pire encore, certains aliments considérés comme sains peuvent en réalité être bien pires que des produits considérés comme mauvais !
Les chips sont plus saines que l’avocat selon l’étiquette nutritionnelle
Prenons un exemple frappant : si l’on compare les valeurs nutritionnelles d’un avocat et d’une portion de Doritos, les chips semblent bien meilleures sur le papier ! En effet, elles contiennent moins de lipides (8 g contre 29 g), moins d’acides gras saturés (1 g contre 4 g) et moins de sucre (0 g contre 1 g). Pourtant, l’avocat est infiniment plus sain que ces chips ultra-transformées. Morale : « On ne peut pas déterminer la qualité d’un produit uniquement avec les informations nutritionnelles, il faut absolument regarder la liste des ingrédients », insiste l’auteur.
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Une boisson fruitée industrielle meilleure qu’une pomme ?
Même constat lorsqu’on compare une pomme à une boisson aux fruits comme Sunny Delight. Cette dernière affiche fièrement 2 fois moins de glucides et de sucres que le fruit. Mais sa liste d’ingrédients révèle qu’elle contient principalement de l’eau, du sirop de maïs, des jus concentrés, de l’amidon modifié et de l’huile de colza. Aucun rapport avec la haute valeur nutritionnelle d’une vraie pomme !
Les aliments ultra-transformés nous privent de nutriments essentiels
En réalité, les produits ultra-transformés subissent tellement de traitements industriels et chimiques qu’ils finissent par être dépourvus de presque tous les nutriments d’origine : fibres, vitamines, minéraux, oligoéléments, phytonutriments, enzymes… Tout est éliminé ! Résultat, « on obtient quelque chose qui ne ressemble même plus à de la nourriture ». D’où la nécessité pour les industriels d’ajouter des arômes, des colorants, des texturants, des conservateurs et des vitamines de synthèse.
80% des produits vendus en supermarchés sont ultra-transformés
Le plus inquiétant est que ces aliments ultra-transformés représentent 80 % des calories vendues en supermarchés. Sans surprise, les pays qui en consomment le plus, comme les États-Unis, sont ceux qui connaissent le plus de problèmes de santé. L’auteur est formel : « Parmi tous les facteurs de maladie, je dirais que la « malbouffe » ultra-transformée est la première cause de problèmes de santé, bien avant les infections, le vieillissement ou le manque d’activité physique. »
Les 3 ingrédients ultra-transformés à éviter absolument
Pour repérer facilement les aliments ultra-transformés, il conseille de se méfier de 3 types d’ingrédients omniprésents :
- Les huiles végétales (tournesol, colza, maïs, soja…) qui représentent près de 30% de notre alimentation moderne et favorisent l’inflammation, la résistance à l’insuline et les maladies neurodégénératives
- Sucres ajoutés, sous toutes leurs formes (sirop de glucose, sirop de maïs, dextrose, etc.)
- Amidons raffinés (amidon de maïs et de blé, amidon modifié, maltodextrine, etc.)
