une semaine de bouleversements politiques

Dimanche 16 juin, ils ont été nombreux à franchir le seuil des préfectures pour déposer leur candidature aux élections législatives. Aucun d’entre eux n’imaginait partir en campagne jusqu’à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche 9 juin. Les grandes manœuvres s’accélèrent : mardi 11 juin, Éric Ciotti brise le tabou d’une alliance des Républicains avec le Rassemblement national. Les dirigeants du parti veulent l’évincer. Il s’accroche.

Pendant ce temps, la gauche a célébré mardi 11 juin sa grande réconciliation avec un accord sur les candidatures uniques. Le président de la République accepte encore sa décision, mercredi 12 juin en conférence de presse. Jeudi 13 juin, la gauche parvient à un accord sur un programme. Mais samedi 15 juin, des figures historiques de LFI, critiques de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas été réinvesties, contrairement à Adrien Quatennens. Il a finalement retiré sa candidature dimanche 16 juin. La gauche s’est également retrouvée avec un candidat inattendu : François Hollande.