Ces événements ont eu lieu juste avant la finale de la Coupe de France qui s’est déroulée samedi à Lille et ont été condamnés « avec la plus grande fermeté » par le président Emmanuel Macron.
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Un bus calciné, 30 supporters et huit policiers ont été légèrement blessés dans la soirée du samedi 24 mai, lors d’affrontements entre supporters de l’OL et du PSG à un péage d’autoroute, a annoncé le préfet du Nord dans un communiqué. Ces événements se sont déroulés juste avant la finale de la Coupe de France à Lille.
Cette rixe a eu lieu entre supporters des deux équipes qui se rendaient au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq vers 18 heures sur l’autoroute A1, au péage de Fresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais). ), à quelques dizaines de kilomètres de Lille. Lors de ces violences, un bus a été incendié et deux autres endommagés, indique la préfecture du Nord dans un communiqué publié dans la nuit. Trente supporters ont été légèrement blessés, dont 14 requis « soins médicaux »ainsi que huit policiers.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron, présent au stade pour assister à la victoire du Paris-Saint-Germain (2-1), a condamné ces affrontements. « avec la plus grande fermeté ». « Ces actes de violence, survenus avant le match sur la voie publique, sont inacceptables » et « contraires aux valeurs que doit défendre le football »a réagi la Fédération française de football.
« Ce sont des événements sportifs où il faut avant tout être heureux. » Même son de cloche du côté de Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, qui affirme « regrette toute violence qui se produit aux dépens du football ». Le capitaine lyonnais, Alexandre Lacazette, a précisé que les joueurs avaient vu les images avant le match. « C’est triste pour le football d’en arriver là »il a dit.
Selon le récit du préfet du Nord, Bertrand Gaume, un convoi de sympathisants, escorté par les forces de l’ordre, a croisé celui de sympathisants opposants, « arrivé au mauvais endroit » Et « mauvais timing », au niveau des péages. Des supporters, dont il n’a pas clairement précisé s’ils étaient lyonnais ou parisiens, puis « a déclenché les dispositifs de sécurité du bus » Pour « attaquer l’équipe adverse »qui de son côté a envoyé des fumigènes contre un bus. « Il y a eu des bagarres très violentes »avant l’intervention « très vite » forces de l’ordre, selon Bertrand Gaume.
Le Collectif ultras Paris a affirmé que c’était un bus parisien qui « attaqué par un bus lyonnais »alors que la route était « exclusivement réservé aux supporters parisiens »chaque groupe ayant « un itinéraire prédéfini ». « Par la suite, d’autres bus parisiens et lyonnais se sont croisés, et nous avons dû à nouveau nous défendre »ajoute-t-il dans un communiqué.
« Le parcours suivi était celui de l’escorte, modifié par la police. Les bus étaient effectivement sous escorte »a de son côté assuré l’Olympique Lyonnais dans un communiqué condamnant ces violences.