Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 22 août 2024 à 15h57
Le nouveau gardien des Verts, l’ex-Grenoblois Brice Maubleu, qui sera la doublure de Gautier Larsonneur, admet que le fait d’évoluer dans le mythique Chaudron a impacté sa décision.
Retour perdant pour les Verts. Après deux saisons dans son antichambre, ils retrouvent l’élite et ont débuté cette saison 2024-2025 par une courte défaite samedi dernier à Monaco (0-1), l’un des prétendants au podium. Malgré l’arrivée d’un nouveau propriétaire à l’intersaison, les Stéphanois visent avant tout, dans un premier temps, le maintien et affronteront un concurrent direct samedi soir (21 heures), puisqu’ils reçoivent une équipe du Havre également battue lors de la première journée de Ligue 1, par le PSG (1-4). Ils pourront compter sur leur sixième recrue de l’été, l’expérimenté gardien Brice Maubleu (34 ans), voulu par Olivier Dall’Oglio et venu comme doublure de Gautier Larsonneur après le départ d’Etienne Green à Burnley.
« Un club de légende »
Même s’il se voyait bien finir sa carrière à Grenoble, son club formateur, Maubleu a avoué que jouer dans un club mythique, dans un stade qui ne l’est pas moins, a pesé dans sa décision. Un Chaudron où il s’est illustré l’an dernier avec le GF 38, arrêtant un penalty de Gaëtan Charbonnier. « Je suis vraiment ravi de rejoindre Saint-Étienne, un club historique du championnat français. J’ai été très bien accueilli depuis mon arrivée ici. Je pensais finir ma carrière à Grenoble et même si ce n’est pas facile de quitter le GF38, l’opportunité stéphanoise ne se présente pas deux fois dans une carrière. Le stade Geoffroy-Guichard a aussi joué un rôle dans cette décision, j’y suis venu deux fois en Ligue 2 BKT, et l’ambiance qui y régnait a été une motivation supplémentaire », a-t-il avoué dans un entretien accordé à son nouveau club. Interrogé également par le Dauphiné Libéré, il avoue que quitter le club isérois, et sa région d’origine, « n’a pas été une décision facile à prendre. Mais à 34 ans, enfin, quand un club mythique se rapproche de nous et vient de monter en Ligue 1, ça fait réfléchir. Bien sûr que la Ligue 1, c’est un rêve pour tout footballeur. Surtout dans un club mythique, avec un engouement comme ça. J’ai eu du mal à dire non parce que c’est un peu le dernier train pour moi vers la Ligue 1. » Il compte deux matches de Ligue 1, pour autant de défaites, en 2010 avec Grenoble.