une rave party interrompue par un dépanneur

Le Figaro Nantes

Les gendarmes de Loire-Atlantique n’ont pas manqué de travail durant ce premier week-end d’octobre. Malgré la fraîcheur du début de l’automne, les militaires ont dispersé deux rave parties organisées dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6, et qui avaient rassemblé plus de 600 personnes à Legé, dans le sud du département, ainsi qu’à la commune de Guenrouët, à une quarantaine de kilomètres au nord de Nantes. Dans ce quartier, la fête clandestine s’est poursuivie quasiment sans interruption avant d’être finalement remarquée par un dépanneur, dans des circonstances inhabituelles.

130 minutes

A Guenrouët, les fêtards s’étaient en effet réunis dans un lieu particulièrement isolé de la commune, loin de tout quartier susceptible d’être perturbé par les hurlements syncopés de la musique. L’existence de ce jardin secret a cependant été révélée lorsqu’un fêtard a découvert les pneus de son véhicule crevés, vers trois heures du matin. Il aurait alors fait appel à un technicien qui, dérangé en pleine nuit, en a profité pour signaler la manifestation illégale à la gendarmerie, rapportent nos confrères de France Bleu. A leur arrivée, les militaires ont dénombré quelque 300 personnes faisant la fête dans le champ occupé, à deux pas de la D164.

Les deux rave parties du week-end ont permis aux gendarmes de dresser près de 130 procès-verbaux à Guenrouët et Legé, où 300 fêtards s’étaient également rassemblés sans autorisation. Les manifestations ont été stoppées dimanche matin sans incident. La préfecture de Loire-Atlantique avait pris un arrêté interdisant les rassemblements festifs à caractère musical, pour le week-end du 4 au 7 octobre.