ANALYSE – Peu de surprises, peu de matchs inoubliables, peu de performances françaises et beaucoup de pluie, le tournoi a débuté timidement.
· Un tournoi trop tôt orphelin de Rafael Nadal
Durant la semaine des qualifications, Rafael Nadal, par sa simple présence, a apporté un éclairage intense à la rampe de lancement de Roland-Garros. Ses entraînements lui ont montré l’attachement que le tournoi lui porte et lui ont fourni l’énergie propice au défi monstrueux d’un joueur posé devant le miroir du temps. Les jours précédant son 1euh tournée ont, dans les allées, donné lieu à d’interminables débats : «Et si, une fois de plus, il rendait possible l’impossible« .
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Au point d’éclipser tout le reste. La liste des candidats au titre, les premiers matchs. Reparti sans larmes, après avoir, comme toujours, poussé ses limites face à Alexander Zverev, l’Espagnol a brutalement laissé le tournoi orphelin. Son ombre rôde, sa statue est un lieu de passage incontournable. Et l’édition 2024, privée de repères avec Novak Djokovic sans boussole, n’a pas encore décollé. Et ce malgré quelques matchs spectaculaires, notamment le redoutable bras de fer entre la Polonaise Iga Swiatek…