une « première réaction » de la France, explique un colonel de réserve de l’armée de l’air
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Marie-Laure Buisson, colonel de réserve de l’armée de l’air, était l’invitée de l’émission 11h/13h de Franceinfo, mardi 12 novembre. Elle est notamment revenue sur la convocation au ministère des Affaires étrangères de l’ambassadeur d’Israël en France, à la suite d’un incident diplomatique. à Jérusalem.
Joshua Zarka, l’ambassadeur d’Israël en France, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, mardi 12 novembre, après l’arrestation de deux gendarmes français par la police israélienne jeudi dernier à Jérusalem. Ces gendarmes étaient alors chargés de protéger le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
« Quand il y a un problème, et il y en a bien eu, la première réponse (…) c’est de convoquer l’ambassadeur »explique Marie-Laure Buisson, colonel de réserve de l’armée de l’air, sur franceinfo. Il s’agit d’une procédure standard « quand il y a des frictions entre deux nations, et dans ce cas-ci, il y en a eu une puisque les deux gendarmes qui ont été arrêtés étaient considérés comme des diplomates, et donc ça pose problème »poursuit-elle, décrivant la convocation de Joshua Zarka comme « première réaction ».
Quelles pourraient en être les conséquences ? « Il existe une échelle de graduation »explique Marie-Laure Buisson. Après que l’ambassadeur eut été convoqué, « il y a le rappel de son propre ambassadeur, (…) et puis après, il y a la pause diplomatique, mais évidemment, on n’en est pas encore là »souligne le colonel de réserve de l’armée de l’air.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.