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une poule aux œufs d’or pour les clubs engagés

La Ligue des champions, dans son nouveau format, débute mardi, avec pour la première fois de l’histoire, quatre clubs français engagés en C1. Une compétition qui pourrait leur rapporter plusieurs dizaines de millions d’euros.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Le trophée de la Ligue des champions lors de la finale 2023-2024, au stade de Wembley, à Londres, le 1er juin 2024. (JUSTIN TALLIS / AFP)

C’était l’une des promesses de l’UEFA de changer la Ligue des champions.Nous sommes convaincus que la formule choisie est harmonieuse, qu’elle permettra d’améliorer l’équilibre des compétitions et d’assurer des revenus solides et redistribuables« , a déclaré le président de l’UEFA Aleksander Ceferin dans un communiqué le 11 mai 2022. A la veille du début de la nouvelle saison de Ligue des champions, inédite dans son format, avec plus de matches, franceinfo : sport fait le point sur les gains possibles pour les clubs. Paris, Monaco, Brest et Lille pourraient toucher des sommes importantes.

Les compétitions européennes (Ligue des champions, Ligue Europa, Conference League et Supercoupe) rapporteront à l’UEFA 4,4 milliards d’euros de recettes brutes, selon les chiffres de l’instance dirigeante du football européen. Les bénéfices ne seront pas entièrement reversés directement aux clubs. En effet, ces derniers ne recevront que 75% des bénéfices, le reste étant destiné au Fonds de solidarité de l’UEFA (pour les clubs ne participant pas aux compétitions européennes), au Programme de développement du football européen et à diverses associations.

Au total, 3,317 milliards d’euros sont réservés aux clubs, dont 2,467 milliards d’euros pour ceux qui disputent la Ligue des champions (contre 2,032 milliards d’euros la saison précédente avec l’ancienne formule, soit une augmentation de plus de 21%).

Les 36 équipes en lice sont déjà assurées, avant même de jouer, de toucher au moins les « droits d’entrée », soit 18,62 millions d’euros. Chaque résultat compte ensuite pour les primes de performance. En phase de poules, 2,1 millions d’euros sont versés par victoire, 700 000 euros par match nul. Les revenus sont ensuite répartis en fonction du classement final de la phase de poules. Le dernier recevra 275 000 euros, tandis que le mieux classé touchera 36 millions d’euros.

À ces gains s’ajoutent ceux liés à la suite du parcours. En cas de qualification pour les play-offs (équipes classées entre la 9e et la 24e place), l’UEFA versera un million d’euros par club, puis 11 millions pour une qualification pour les huitièmes de finale. Pour les huit clubs qualifiés directement pour les huitièmes de finale après la phase de poules, ils toucheront deux millions d’euros. Un passage en quart de finale rapportera 12,5 millions, 15 millions pour les demi-finales et 18,5 millions pour la finale. Le vainqueur du trophée 2024-2025 touchera, en plus, 6,5 millions d’euros.

Au total, en cas de parcours parfait avec uniquement des victoires du début à la fin, l’équipe championne pourrait empocher un pactole de 116 millions d’euros (contre 85 millions la saison dernière). A l’inverse, une équipe qui ne marque aucun point lors des huit matches de poules est tout de même assurée de remporter 18,89 millions d’euros (droit d’entrée + « bonus » à l’issue de la phase de poules). A ces revenus, il faut aussi ajouter ceux liés à la « market pool », c’est-à-dire des sommes qui dépendent de la valeur du marché télévisuel national et des coefficients des clubs. 853 millions d’euros seront distribués aux clubs sur ce critère. Sans compter les revenus générés par la vente des billets dans les stades, avec pour chaque équipe, quatre matches joués à domicile (contre trois dans la formule précédente).

Avec un minimum de deux matches supplémentaires en phase de poules (huit matches cette saison, contre six dans le format précédent) et quatre au total pour les équipes en play-off (les qualifiés entre la 9e et la 24e place devront disputer une sorte de huitième de finale), le nouveau format multiplie le nombre de matches, et donc les revenus. Mais les joueurs devront jouer davantage dans une saison déjà chargée, avec des risques pour leur santé déjà évoqués par les syndicats.

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