une pétition lancée par 40 millions d’automobilistes pour maintenir les prix à moins de 1,50 euro le litre
Alors que les prix à la pompe ont recommencé à augmenter, l’association des 40 millions d’automobilistes a lancé une pétition pour que le prix du litre des carburants routiers ne dépasse jamais la barre symbolique de 1,50 euro le litre.
Ras-le-bol généralisé chez les conducteurs. C’est le constat que fait une pétition lancée par 40 millions d’automobilistes sur son site internet, demandant à l’Etat d’engager « une réforme de la fiscalité sur les carburants ».
L’association, qui défend les intérêts des automobilistes français, s’appuie sur une réalité largement vécue par les Français. En effet, les prix des carburants augmentent sensiblement depuis plusieurs semaines. Selon l’indicateur Carbu.com, le litre de SP 98 a augmenté de 5,5 centimes en un mois (+2,8%) et celui de SP 95 de 6,6 centimes (+3,5%). Même le diesel affiche une hausse de 1,6 centimes (+0,9%) par rapport à début mars.
« Consommés quotidiennement par des millions d’usagers de la route, les carburants routiers sont également durement touchés par l’inflation. Les prix affichés dans les stations-service ces derniers temps sont inédits et flirtent allègrement avec les 2 €/L », assurent 40 millions d’automobilistes dans leur pétition. « Ces prix records sont devenus le symbole de la cherté de la vie et mettent désormais en péril l’accès à la mobilité de nombre de nos concitoyens, pour qui la voiture individuelle reste le seul moyen de transport pertinent pour effectuer la plupart de leurs déplacements. déplacements quotidiens », poursuit-elle.
« Les prix records sont devenus le symbole de la vie chère »
40 millions d’automobiles souhaitent que l’Etat agisse « en urgence pour réformer la fiscalité des carburants, afin de modérer leur prix et préserver la mobilité ainsi que le pouvoir d’achat des ménages français ». Avec pour objectif que les prix à la pompe ne dépassent jamais 1,50 euro le litre.
Pour rappel, les taxes, comme la TVA et la TICPE (taxe intérieure de consommation des produits énergétiques), représentent 60 % du prix du carburant. Le président de l’association, Pierre Chasseray, souhaite que cesse cette situation de « surtaxation » et que seule une TVA à 20 % s’applique, ce qui ferait baisser les prix de 40 %.