Ces « combats de reines » ont été importés de Suisse il y a 30 ans. L’association Justice Animaux Savoie craint que cette pratique « inacceptable » ne se généralise.
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Une pétition en ligne a été lancée en début de semaine par l’association Justice Animaux Savoie pour interdire les combats de vaches d’Hérens organisés le week-end prochain à la station des Sept Laux en Isère, rapporte jeudi 30 mai France Bleu Isère.
Dans le cadre du Festival Bell, la manifestation intitulée « Les Reines de Belledonne » doit avoir lieu le dimanche 2 juin aux Sept Laux, en Isère. Parmi les activités prévues, « combats de reines », LE « reines » étant ces vaches de race Hérens utilisées pour « luttes ». La pétition a recueilli 20 000 signatures en 24 heures pour interdire cette pratique à l’échelle nationale.
Cette tradition venue de Suisse est arrivée en France il y a 30 ans. Il s’agit de mettre deux vaches face à face pour se battre : « C’est peut-être une tradition suisse, mais en France, il n’est même pas 30 heures. des années qu’il n’y a pas eu ces ‘combats de reines' », dénonce Pauline di Nicolantonio de l’association Justice Animaux Savoie.
« Nous souhaitons interdire cette pratique au niveau national car nous avons l’impression qu’elle se propage de plus en plus, poursuit Pauline di Nicolantonio. A travers un certain folklore, nous souhaitons développer ces combats, mais cela est inacceptable. Ce sont des formes de concurrence, elles risquent donc de se multiplier. Nous voulons arrêter cela. »
« Si vous êtes éleveur et que vous aimez vos animaux, vous ne les faites pas se battre. »
Pauline di Nicolantonio de l’association Justice Animaux Savoiesur franceinfo
Une trentaine d’éleveurs seront présents dimanche à Belledonne pour l’événement, accompagnés d’une centaine de vaches : « Cela a toujours existé. En Suisse, en Italie… En aucun cas nous ne forçons nos animaux à se battre. Chaque éleveur est très respectueux. Nous aimons nos animaux par-dessus tout. On peut très bien arrêter un combat si l’on pense que nous les mettre en danger. Je n’ai jamais vu d’accident grave. Je n’aime pas qu’on parle de mauvais traitements. »réagit Florence, éleveuse.