une petite claque pour Jake, une grosse claque pour la boxe
Ce soir, en direct sur Netflix, le YouTuber Jake Paul affrontera la légende de la boxe Mike Tyson, 58 ans. Ce dernier a fait le show en giflant son jeune adversaire lors de la pesée.
Qui est dupe ? Ce vendredi (samedi à partir de 1h du matin), Mike Tyson, l’un des plus grands poids lourds de l’histoire de la boxe, affrontera le YouTuber Jake Paul dans un combat semi-professionnel disputé en 8 rounds de 2 minutes, au lieu de 12 rounds de 3 minutes, à AT&T. Stade à Arlington, Texas. La rencontre sera retransmise en direct par le géant du streaming Netflix et suscite une forte curiosité un peu morbide.
Et pour cause. Si Jake Paul ne compte que des victoires sur le ring contre des boxeurs de second ordre ou des combattants d’autres sports (sic) comme le Mixed Martial Art, Mike Tyson a aujourd’hui 58 ans.
Lorsque nous l’avons rencontré en 2013, il était lucide sur son avenir dans les cordes : lors de mon combat contre Lennox Lewis, en 2002, j’ai réalisé que ma rage de gagner avait disparu. Trois ans plus tard, en quittant le ring face à Kevin McBride, je savais que c’était fini pour moi pour toujours. Aucun regret. » Onze ans plus tard, il est de retour, pour des raisons évidemment financières : la somme de 40 millions de dollars est évoquée.
Même s’il a conservé son poids santé autour de 103 kilos, « Iron Mike » n’a plus la vitesse et le cardio de ses jeunes années et beaucoup craignent que le match ressemble à une parodie de boxe, comme à un spectacle de catch. arrangé à la gloire de Jake Paul.
Jake Paul
Jeudi, la farce a tourné au pathétique. Lors de la pesée officielle, Mike Tyson a giflé Jake Paul qui lui marchait sur le pied. Les agents de sécurité ont séparé les deux hommes avant d’expulser le quinquagénaire. « Je ne l’ai même pas senti, il est en colère. » C’est un petit lutin en colère… belle gifle, mon pote », a déclaré Paul, pesant 103 kg à l’âge de 27 ans.
L’homme aux 20 millions d’abonnés sur You Tube avait alors promis d’assommer Tyson, avant de crier, fier de lui : « Il doit mourir ! » L’époque a le Mohammed Ali qu’elle mérite…