La Sécurité sociale doit-elle prendre en charge la différence de coût entre un médicament générique et un médicament de marque, lorsqu’un patient n’a d’autre solution que le plus cher ? C’est une question qui pourrait être tranchée prochainement par la justice suite à la plainte déposée par une femme atteinte d’un cancer du sein dans l’Allier, rapporte le quotidien. Le Parisien.
Il faut dire que, pour l’administration très procédurale, la situation est un cas particulier : la patiente, qui est suivie et traitée depuis près de dix ans pour son cancer, a commencé un nouveau protocole en mars 2023, avec un médicament générique que son corps ne tolère pas, contrairement à celui du laboratoire privé Vidal.
Une aide exceptionnelle pendant deux mois, puis plus rien
Et le reste à charge pour la famille entre les deux traitements est élevé : 2.200 euros par an, la Sécurité sociale ne remboursant qu’à hauteur du prix du générique. Après une aide financière exceptionnelle pendant deux mois, l’Assurance maladie (CPAM) a coupé toute prise en charge.
Une situation que la patiente et son mari ne comprennent pas et qui ont engagé un avocat pour porter plainte contre la CPAM.