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Une passagère du TGV Lille-Paris se retrouve au commissariat après avoir oublié sa carte d’identité

Une jeune Lilloise de 21 ans a vécu un voyage cauchemardesque en TGV le 30 avril. Ayant oublié sa carte d’identité, les contrôleurs ont exigé le paiement d’une amende, ce qu’elle a refusé avant d’être conduite au commissariat.

Un voyage Lille-Paris cauchemardesque. Une jeune Lilloise de 21 ans a dû se rendre dans la capitale, comme elle le fait trois fois par semaine en moyenne pour son travail, mardi 30 avril dernier.

En partant, elle se rend compte qu’elle a son abonnement mensuel TGV/Max, mais qu’elle a oublié sa carte d’identité. « C’est la première fois que je l’oublie, mais j’en avais une photocopie », raconte-t-elle à La Voix du Nord, après avoir partagé sa mésaventure sur les réseaux sociaux.

Jusqu’à 170 euros d’amende

Cependant, lorsqu’elle explique sa situation aux contrôleurs, ces derniers insistent pour avoir le document physique. « Malgré mes efforts pour expliquer ma situation aux contrôleurs et la présentation d’une photo de ma pièce d’identité ainsi que de mes cartes de transport nominatives, ma carte professionnelle, ma carte vitale, ils ont insisté pour avoir le document physique », relate-t-elle.

La jeune femme persiste et appelle en urgence ses parents afin qu’ils confirment ses dires et même exhibent sa carte d’identité. Insuffisant pour les contrôleurs qui lui demandent de payer une amende « de 120 euros » immédiatement « ou 170 euros plus tard ».

Refusant de céder, la voyageuse a finalement été accueillie par une patrouille ferroviaire à son arrivée à la Gare du Nord. « Ils m’ont emmené au commissariat. On m’a demandé de signer un rapport sans même me donner la possibilité de le consulter au préalable », raconte-t-elle.

Elle le regarde et constate qu’il est écrit qu’elle n’avait pas de titre de transport, « alors que j’avais effectivement le mien avec moi ».

Prévu par la réglementation SNCF

Estimant avoir vécu une injustice, la jeune femme a contacté la direction générale de la SNCF à qui elle a adressé une lettre ouverte.

Contactée par La Voix du Nord, la SNCF rappelle les conditions générales qui prévoient que seules « les pièces d’identité physique infalsifiables sont acceptées ». La compagnie ferroviaire défend également ses agents qui ont agi « avec calme et professionnalisme » face à ce « client qui a clairement refusé d’obtempérer et même de répondre ».

Et la SNCF assure qu’un des agents a même expliqué à la jeune Lilloise qu’elle pourrait se faire rembourser son amende « lorsqu’elle pourra justifier de son identité physique ».

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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