une nuit d’émeutes à Nouméa
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Les violences urbaines touchent la Nouvelle-Calédonie, tandis que la réforme constitutionnelle est examinée à l’Assemblée nationale. La première nuit du couvre-feu à Nouméa, du lundi 13 mai au mardi 14 mai, a été marquée par des émeutes.
Un gymnase ravagé par les flammes, quelques explosions au loin et un groupe d’émeutiers postant un barrage routier. Voilà à quoi ressemble la première nuit du couvre-feu actuel à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Au milieu des rues désertes, se trouvent quelques résistants. Depuis plus de 24 heures, le chaos règne en Nouvelle-Calédonie. Toute la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, les indépendantistes ont affronté la police. Plus de 70 policiers et gendarmes ont été blessés et 82 émeutiers ont été arrêtés.
A des milliers de kilomètres de là, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Gabriel Attal a condamné ces violences. « Ils sont injustifiables et ne sont plus tolérables. C’est par le dialogue, et par le seul dialogue, que nous trouverons une solution politique globale pour la Nouvelle-Calédonie. », a-t-il déclaré devant les députés. La réforme constitutionnelle est actuellement examinée à l’Assemblée nationale et prévoit d’élargir l’électorat de l’archipel.