Douze ans après le quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie), une nouvelle situation s’organise ce jeudi 17 octobre. Cette expérience se déroulera sur une base aérienne désaffectée en Île-de-France.
Une nouvelle situation va s’organiser ce jeudi 17 octobre en Ile-de-France pour tenter d’élucider le quadruple meurtre commis en 2012 près de Chevaline (Haute-Savoie).
Selon la même source, confirmant une information de RTL, la réhabilitation aura lieu sur une base aérienne désaffectée. Les avocats et les personnes qui joueront des rôles ont été convoqués, mais aucun témoin du meurtre, ajoute-t-elle.
De nouvelles analyses ADN demandées
Le parquet de Nanterre a répondu qu’il ne souhaitait pas commenter les futures investigations. « Nous nous réjouissons (…) de cette nouvelle initiative de la juge d’instruction Sabine Kheris. Nous y voyons un nouvel exemple encourageant de sa persévérance dans cette affaire », jugent pour leur part Colomba Grossi et William Bourdon, avocats. pour les membres de la famille des victimes.
Le 5 septembre 2012, un Britannique de 50 ans d’origine irakienne, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans ont été retrouvés morts dans leur voiture, abattus. plusieurs fois dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline, non loin du lac d’Annecy.
Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, 45 ans, a également été abattu. L’une des petites filles du couple al-Hilli, âgée de 7 ans, a été grièvement blessée tandis que la seconde, âgée de 4 ans, recroquevillée sous les jambes de sa mère, s’en est sortie indemne.
Le centre national chargé des cas non résolus (« cold cases ») basé à Nanterre a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente d’élucider cette affaire aux répercussions internationales. En mai, de nouvelles analyses ADN ont été demandées par les juges d’instruction.