Cette semaine, des téléavertisseurs et des talkies-walkies, dont certains appartenaient à des membres du Hezbollah, ont explosé lors d’une attaque sophistiquée et coordonnée à distance, tuant plus d’une douzaine de personnes, dont des enfants, et en blessant des milliers.
La Croix-Rouge libanaise a déclaré qu’elle répondait à « de multiples explosions dans différentes zones » et restait en état d’alerte maximale.
Le Hezbollah a accusé Israël d’être responsable de l’effusion de sang, ce qui a été largement condamné, notamment par le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Le Premier ministre libanais a qualifié ces attaques de « grave violation de la souveraineté libanaise et de crime à tous égards ».
L’ambassadeur slovène à l’ONU, Samuel Žbogar, qui préside actuellement le Conseil de sécurité composé de 15 membres, a déclaré que l’organe se réunirait vendredi pour discuter des explosions de téléavertisseurs.
Cette nouvelle vague de violence a exacerbé les tensions déjà élevées entre Israël et le Hezbollah et fait craindre un conflit régional plus large.
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