Alors que Donald Trump affrontera désormais Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine de novembre, l’homme d’affaires peut désormais compter sur de nouveaux soutiens de taille.
Dans la Silicon Valley, où les esprits penchent plutôt du côté des démocrates, les choses commencent à changer. Si les voix restent encore très voilées quant à la période électorale à venir, de plus en plus de personnalités du monde de la tech commencent à s’exprimer.
C’est le cas de David Marcus, ancien cadre de Messenger chez Meta, qui a cofondé Lightspark, une société de sécurité des paiements. Dans un post sur X, il explique qu’il « franchit le Rubicon » en soutenant le parti républicain et Donald Trump : « Beaucoup se retrouvent prisonniers d’un cadre mental qui devient leur identité et les empêche de faire évoluer radicalement leur pensée avec de nouveaux faits et informations. »
Il dit s’en être « libéré », voyant ses idées politiques prendre un virage à « 180° », notamment après une mauvaise expérience avec le Parti démocrate, avec notamment une campagne de financement qui s’est soldée par un échec, alors qu’elle devait initialement servir à promouvoir des politiques liées aux nouvelles technologies.
David Marcus justifie son soutien en disant qu’il pense que les républicains « se soucient davantage de leurs électeurs », contrairement aux démocrates qui veulent « le contrôle et le pouvoir ».
La crise du Covid-19 et les restrictions sanitaires associées ont fini de convaincre David Marcus : « Je n’adhère pas aux théories les plus malveillantes du complot vaccinal » mais « je suis offensé par la censure mise en place pour cacher l’origine du virus ». Il appuie ici son propos sur l’un des principaux atouts commerciaux de Donald Trump et de ses partisans.
Mais le « déclin cognitif » de Joe Biden est également pointé du doigt, même si l’actuel président américain a finalement jeté l’éponge au profit de sa vice-présidente, Kamala Harris.
David Marcus n’est pas le seul allié de Donald Trump dans la très démocrate Silicon Valley. L’un de ses plus fervents soutiens n’est autre qu’Elon Musk, le PDG de Tesla et PDG de X, qui n’hésite pas à publier de fausses informations générées par l’IA pour appuyer ses dires.
Les fonds d’investissement locaux ont, pour certains, viré à droite, avec Peter Thiel et David O. Sacks, deux puissants dirigeants et entrepreneurs, en tête. Un « super-PAC » a déjà récolté plusieurs millions de dollars de dons.
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