Gaz : une deuxième hausse de prix
En juin 2024, les consommateurs verront une augmentation de 1,8% du prix moyen TTC de l’essence, passant à 0,089 €/kWh pour le chauffage et 0,091 €/kWh pour la cuisine et l’eau chaude. Cette hausse résulte d’une légère hausse des prix du marché de gros du gaz naturel, qui avaient auparavant baissé fin 2023. La part variable TTC augmente de 2,00 €/MWh en juin 2024 par rapport à mai 2024, impactant directement les ménages. Cette hausse peut paraître modeste, mais elle intervient dans un contexte de remontée des prix après une période de baisse. La CRE (Commission de régulation de l’énergie) justifie cette augmentation par des coûts d’approvisionnement et de transport fluctuants, qui varient notamment selon les zones géographiques.
Les 11 millions de Français utilisant le gaz pour se chauffer ou cuisiner sont directement concernés par cette hausse. Le prix de référence, qui sert de référence pour comparer les offres des fournisseurs, augmente donc pour le deuxième mois consécutif. Il est crucial pour les consommateurs de vérifier si leur fournisseur indexe ses prix sur ce prix de référence. Cette indexation permet de limiter les fluctuations des prix, mais elle expose également les utilisateurs à ces hausses. Les familles, notamment les couples avec enfants, pourraient voir leur facture mensuelle augmenter, en fonction de leur consommation et du type de tarif choisi (fixe ou variable).
La CRE constate une hausse des coûts de transport et de stockage
Face à cette augmentation, les consommateurs disposent de plusieurs stratégies. Tout d’abord, il est conseillé de comparer les offres de différents fournisseurs. De plus, opter pour un abonnement à prix fixe peut vous protéger contre ces augmentations pendant plusieurs mois. Les consommateurs devraient également examiner les taux de litige des fournisseurs avant de faire un choix, car un prix bas ne garantit pas toujours un service de qualité.
La CRE, à partir des données de GRDF, constate que les coûts de transport et de stockage, ainsi que les coûts de non-approvisionnement, sont susceptibles d’influencer les prix futurs. Les consommateurs doivent rester informés de ces évolutions pour anticiper les évolutions de prix. La CRE publie mensuellement une fourchette de valeurs reflétant les disparités géographiques, ce qui peut permettre de prédire les tendances selon les régions.