LE ANALYSE SPORTIVE – Au coup de sifflet de la demi-finale de Coupe de France mardi, la seule arbitre professionnelle française a hérité de la pire note jamais attribuée à un officiel après une prestation controversée.
1 sur 10, dans le journal L’équipe après un match de football. Une performance « exécrable » si l’on se fie au barème journalier. Nathalie Frappart, l’arbitre de la demi-finale entre Lyon et Valenciennes (3-0), a signé une triste première dans l’histoire du journal en devenant la première arbitre à se voir attribuer une telle note. Une dernière sanction pour la quadragénaire qui n’a pas souvent eu les faveurs de ce média cette saison : elle occupe le 23e et avant-dernière place au classement des arbitres de Ligue 1 avec une note moyenne de 4,45 sur 10, après onze matches au compteur.
L’arbitrage de Stéphanie Frappart, expérimentée dans les grandes compétitions puisqu’elle a déjà dirigé des matches en Ligue des champions masculine et féminine ou en Ligue Europa, a été vivement critiquée en fin de match par des Valenciens amers après l’attribution d’un penalty généreux au retour de aux vestiaires après avoir vaillamment résisté aux attaques des Gones pendant la mi-temps.
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La femme en noir a jugé que la légère poussée sur Alexandre Lacazette (51e minute de jeu) tombé au sol dans la foulée justifiait cette décision, confirmée après visionnage des images suite à l’intervention de l’assistant vidéo. Deux jours après les débats autour des décisions de la Classique OM-PSG, le corps arbitral français se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente.
« Je n’ai pas revu les images mais cela me semble très léger, a expliqué l’attaquant Anthony Knockaert, au bord des larmes, au micro de beIN Sports. Je fais la même chose une minute avant, je me jette sur la défenseure, elle ne siffle pas. En surface, ça siffle. Parce que c’est un grand club ? Je ne sais pas. » Le gaucher de 32 ans a invité l’arbitrage français à « poser des questions ».