une moisson de médailles françaises samedi

De l’or et du bronze en cyclisme sur piste, encore du bronze en athlétisme et en tennis de table : les para-athlètes français ont augmenté leur nombre de médailles, qui a atteint 15 samedi lors de la troisième journée de compétition aux Jeux paralympiques. Une tendance qui pourrait se poursuivre en soirée, notamment chez les para-nageurs.

Médailles en cyclisme

Et une nouvelle médaille d’or française en paracyclisme sur piste : Dorian Foulon, 26 ans, est devenu samedi champion paralympique de la poursuite individuelle en catégorie C5, destinée aux athlètes souffrant d’une amputation ou d’une grave lésion d’une main ou d’un pied. Il conserve ainsi son titre acquis à Tokyo en 2021.

Avant cela, Gatien Le Rousseau avait remporté une médaille de bronze sur la même épreuve en dominant l’autre Français en lice, Kévin Le Cunff, dans la catégorie C4, qui concerne les cyclistes présentant une amputation tibiale unilatérale ou des troubles neurologiques associés.

De même, le champion Alexandre Léauté a dû se contenter de la troisième place du contre-la-montre 1000 m C1-C3. Le Breton, qui a perdu 95% de sa force musculaire du côté droit après un AVC à la naissance, a été sacré champion paralympique vendredi dans la poursuite C2.

Première médaille française en athlétisme

Quelques-unes des meilleures chances de médailles pour la délégation française de para-athlétisme se sont abattues sur la piste violette du Stade de France, samedi.

Antoine Praud remporte ainsi la première médaille française dans la discipline, en obtenant le bronze sur 1500 m T46. A 20 ans, Praud, qui souffre d’une paralysie du plexus brachial droit, participe à ses premiers Jeux paralympiques.

Dans la catégorie T11, réservée aux déficients visuels, l’une des têtes d’affiche des Bleus tentera d’obtenir une place en finale du 400 m en soirée, après s’être qualifiée le matin pour les demi-finales : « Guépard blanc » Timothée Adolphe visera l’or, après les déceptions vécues à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021.

Dans la catégorie T38, Dimitri Jozwicki, atteint de paralysie cérébrale, prendra lui aussi le départ de la finale du 100 m samedi soir avec beaucoup d’ambition. Quatrième à Tokyo, il avait connu une grosse déception aux Championnats du monde de Paris en 2023, en ne prenant que la 5e place.

Bronze en para tennis de table

L’équipe française de double mixte composée de Flora Vautier et Florian Merrien, dans la catégorie XD7, réservée aux pongistes en fauteuil, a décroché vendredi la médaille de bronze après avoir perdu en demi-finale. Les deux Français se sont inclinés face à l’équipe chinoise de double Feng Panfeng/Zhou Ying Jang sur le score de 3 sets à 0.

Les stars de la piscine s’affrontent en fin de journée

Deux jours après sa première victoire à l’Arena La Défense, le Brésilien Gabriel dos Santos Araujo retrouve la piscine parisienne avec une deuxième médaille d’or en ligne de mire, pour poursuivre sa quête du triplé lors de ces Jeux.

Après avoir décroché l’or au 100 m dos dans la catégorie S2, réservée aux personnes en situation de handicap physique sévère, il a facilement remporté sa vague samedi matin au 50 m dos. Un scénario qui devrait se répéter en soirée lors de la finale.

Souriant et charismatique, le nageur surnommé Gabrielzinho souffre de phocomélie, une malformation provoquée par l’arrêt du développement d’un ou plusieurs membres lors de la grossesse.

Au sein de l’équipe de France, dans la catégorie S13, réservée aux athlètes déficients visuels, Alex Portal a retrouvé le bassin sur le 400 m nage libre, distance sur laquelle il a décroché le bronze à Tokyo. Lors des séries matinales, il était aligné aux côtés de son frère, Kylian, qui n’a que 17 ans. L’aîné a terminé premier, le cadet, deuxième.

En finale en soirée, ils affronteront le grand favori, le Biélorusse Ihar Boki, devenu l’homme le plus décoré de l’histoire des Jeux paralympiques en remportant vendredi la 18e médaille d’or de sa carrière sur 100 m dos.