une mesure qui touche des millions de retraités
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une mesure qui touche des millions de retraités

une mesure qui touche des millions de retraités

Pour réaliser 4 milliards d’euros d’économiesle gouvernement reporte la revalorisation des pensions de retraite initialement prévue au 1er janvier 2025. Désormais, cette hausse, censée compenser en partie l’inflation, n’interviendra qu’au 1er juillet 2025. Ce gel de six mois frappe de plein fouet les retraités. affectant à la fois les régimes de base et complémentaires, et suscitant de vives critiques.

Un report lourd de conséquences pour les retraités

Les retraites, habituellement réévaluées en début d’année, verront donc une augmentation différée de six mois, impactant directement le pouvoir d’achat de millions de personnes. Environ 2,2 millions de retraités indépendantscomme les commerçants, les artisans et les avocats, seront concernés, sans oublier les bénéficiaires des pensions de survie. LE secteur public n’est pas épargné : les retraités des régimes spéciaux, parmi lesquels les fonctionnaires, magistrats, militaires et employés des collectivités locales, sont également soumis à ce report.

Ce gel n’épargne pas les anciens contractuels de la fonction publique affiliés à l’Ircantec, pour lesquels les retraites de base et complémentaires sont concernées. Résultat : une double peine qui s’abat sur des retraités déjà fragilisés par la situation économique.

Gel des revalorisations : une économie à quel prix ?

En justifiant cette mesure par la nécessité de économiser de l’argentl’exécutif s’attire la colère des associations de retraités et de plusieurs syndicats. Pour de nombreux observateurs, cette politique d’austérité frappe de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables. La revalorisation, prévue entre 2,3% et 2,4%, ne sera que de 1,8% au 1er juillet 2025, un ajustement qui, pour de nombreux retraités, ne couvrira même pas l’inflation galopante.

Cette politique est considérée comme une attaque directe contre le niveau de vie des retraités, dont beaucoup ont déjà du mal à joindre les deux bouts.

Des promesses vagues pour les petites retraites

Face à l’indignation générale, le Premier ministre Michel Barnier a tenté de tempérer la situation en affirmant vouloir protéger les petites pensions. Mais pour l’instant, aucune mesure concrète n’a été mise en place pour assurer une réelle protection de ces petites retraites, qui risquent d’être durement touchées par l’effet de ce gel.

Dans un entretien, Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a évoqué une possible « ouverture » pour les petites retraites, mais reste vague sur les modalités. Pour les retraités et leurs représentants, ces annonces verbales ne sont que de la poudre aux yeux face à une réalité budgétaire implacable.

La décision de geler la hausse des retraites en pleine inflation marque un tournant dans la politique sociale du gouvernement, exposant ses priorités budgétaires aux critiques les plus sévères.

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