Une mère de famille est décédée par asphyxie, coincée entre la plateforme du matelas et l’espace de rangement de son lit box. Un défaut technique aurait conduit au drame selon le médecin légiste qui a alerté le gouvernement britannique sur les dangers de ce matériel.
Helen Davey, 39 ans, mère de deux enfants et esthéticienne dans le comté de Durham, en Angleterre, est décédée tragiquement par asphyxie après que son lit de rangement se soit refermé sur elle. Selon les conclusions du médecin légiste venu sur les lieux du drame, un défaut technique du lit aurait conduit à cet accident.
La plateforme se referma brusquement sur son cou
Alors que la victime se penchait au-dessus du sommier de son lit pour accéder à l’espace de rangement, la plateforme du matelas s’est soudainement refermée sur son cou, la piégeant et provoquant une asphyxie positionnelle, a rapporté le Daily Mail. C’est sa fille Betty, 19 ans, qui a découvert le corps. Helen Davey laisse également derrière elle un fils de 11 ans, George.
Les lits ottomans, équipés de ressorts ou de pistons, sont conçus pour permettre au matelas d’être facilement soulevé pour révéler un espace de rangement en dessous. Cependant, l’un des pistons à gaz de ce modèle s’est avéré défectueux, ce qui a entraîné un accident mortel.
Le gouvernement est invité à prendre des mesures pour éviter de nouvelles tragédies
Jeremy Chipperfield, médecin légiste principal de Durham et Darlington, a envoyé une lettre au Bureau gouvernemental de la sécurité et des normes des produits, l’exhortant à prendre des mesures immédiates pour prévenir de futures tragédies.
« La défunte était penchée au-dessus de l’espace de rangement d’un lit à vérin à gaz de style ottoman lorsque le sommier s’est soudainement abaissé, coinçant son cou contre la base », a écrit le coroner dans son rapport. « Incapable de se libérer, elle est décédée d’une asphyxie positionnelle. Un des deux pistons était cassé. »
Chipperfield a souligné que l’enquête avait révélé plusieurs éléments inquiétants et a averti qu’il existait un risque de décès supplémentaires si des mesures n’étaient pas prises. « À mon avis, il est nécessaire d’agir pour éviter de futures tragédies », a-t-il ajouté.
La fille d’Helen Davey a exprimé son chagrin dans un message poignant publié sur Facebook : « Aucun mot ne peut décrire ce que nous ressentons. J’espère que tu sais combien je t’aime et que je ferais tout pour avoir un dernier câlin. Jusqu’à ce que nous nous revoyions, mon ange. »