Les résultats de l’étude indiquent que certains facteurs de risque traditionnels, comme le faible niveau d’éducation et le tabagisme, sont devenus moins fréquents au fil du temps. En revanche, les facteurs de risque cardiovasculaire, notamment l’obésité et le diabète, sont devenus plus fréquents. Par exemple, dans la plupart des études examinées, le facteur de risque le plus important de démence reste l’hypertension artérielle. Le Dr Naaheed Mukadam, auteur principal de l’étude, souligne que « les facteurs de risque cardiovasculaire méritent une action plus ciblée dans le cadre des efforts de prévention futurs ». L’équipe estime que l’élimination de ces facteurs pourrait théoriquement prévenir environ 40 % des cas de démence.
