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Une manifestation contre le viol et le meurtre d’un médecin en Inde tourne à la bagarre

La découverte le 9 août du corps de ce médecin de 31 ans, violé et assassiné dans un hôpital public de Calcutta, a alimenté la colère dans tout le pays.

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Un affrontement entre la police, des citoyens et des étudiants éclate à Calcutta, en Inde, le 27 août 2024. (DEBARCHAN CHATTERJEE / NURPHOTO / AFP)

Des factions politiques rivales se sont affrontées. Une manifestation de plusieurs milliers de personnes à Calcutta contre le meurtre et le viol d’un médecin début août en Inde a dégénéré en bagarre générale mercredi 28 août. Des militants du All India Trinamool Congress (AITMC), parti au pouvoir dans l’État, et du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre indien Narendra Modi en sont venus aux mains.

« Nous voulons la justice »ont scandé les partisans du BJP, avant d’exiger la démission du ministre en chef du Bengale occidental, Mamata Banerjee, fondateur de l’AITMC. « Sortez ! Sortez ! » Les partisans de l’AITMC ont riposté. La police est alors intervenue entre les factions rivales, rétablissant un calme précaire avant un rassemblement des médecins en mémoire de leur collègue assassiné, prévu plus tard dans la journée.

La découverte, le 9 août, du corps de la médecin de 31 ans, violée et assassinée dans un hôpital public de Calcutta, a attisé la colère à travers le pays contre le fléau chronique de la violence contre les femmes. Mamata Banerjee a déclaré qu’elle souhaitait que des lois soient adoptées « anti-viol » pour juger et exécuter les coupables d’agression sexuelle « dans les sept jours suivant le crime »sans donner plus de détails. En moyenne, près de 90 viols par jour ont été recensés en 2022 dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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