Une journée sous haute tension, la gauche est furieuse
De nombreuses manifestations sont prévues ce samedi 7 septembre, partout en France, à l’appel du nouveau Front populaire et des organisations de gauche…
L’essentiel
- Face à ce que plusieurs personnalités, dont Jean-Luc Mélenchon, ont qualifié d' »élection volée », la gauche se rassemble dans les rues de France ce samedi 7 septembre, à l’appel notamment de membres du Nouveau Front populaire.
- Des manifestations sont prévues dans près de 150 communes françaises pour dénoncer le « coup de force de Macron » qui a amené le républicain Michel Barnier à Matignon. Le PS n’a pas rejoint le mouvement, même si des sections locales devraient se joindre aux marches.
- La CGT ne participera pas non plus à la manifestation, mais a fixé rendez-vous en octobre aux côtés de 9 syndicats pour « une journée forte de grèves et de manifestations interprofessionnelles » en faveur des retraites, des salaires, de l’emploi et des services publics.
- Les manifestations du 7 septembre soutiennent une procédure de destitution du chef de l’Etat, qui peine encore à convaincre au sein du NFP (LFI, PS, EELV et PCF).
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09:06 – Journée de manifestations contre le « coup d’État de Macron »
A l’appel des syndicats et des organisations de jeunesse, des manifestations sont organisées dans toute la France pour dénoncer le « coup de force » d’Emmanuel Macron, deux jours après la nomination du Républicain Michel Barnier au poste de Premier ministre. Ces manifestations sont soutenues par le Nouveau Front populaire, qui appelle également à manifester.
Dans un communiqué publié le 27 août, les Insoumis avaient appelé à un rassemblement dans tout le pays, estimant qu’Emmanuel Macron mettait « gravement en danger la démocratie en refusant le résultat des urnes et un gouvernement du nouveau front populaire ». « Nous espérons que les forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie se joindront à cet appel », ajoutait La France insoumise. Un appel à manifester qui a pris une nouvelle ampleur après la nomination de Michel Barnier à Matignon cette semaine.
Pour la coalition de gauche arrivée en tête des législatives de juillet, avec une majorité relative, le choix par le président de la République de l’ancien ministre et commissaire européen, encarté LR, plutôt que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire, constitue, selon les termes du chef de file de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, un « vol ». Le chef insoumis a en effet dénoncé une « élection volée aux Français », assurant que Michel Barnier avait été nommé « avec la permission et peut-être sur la suggestion du Rassemblement national » et appelant à la « mobilisation la plus puissante possible » samedi lors d’une manifestation anti-Macron.
GrP1