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« Une invention pour me nuire »… La candidature d’Estelle Mossely à la présidence de la Fédération française de boxe invalidée

L’ancienne championne olympique de Rio a publié vendredi une longue lettre pour expliquer la nature du différend et réaffirmer son ambition.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Estelle Mossely lors de la conférence de presse pré-Jeux Olympiques de Paris 2024, le 24 juillet, à la Grande Halle de la Villette. (VALROFF LAURÈNE / AFP)

Quatre jours après le retrait de Sarah Ourahmoune, co-candidate aux côtés du président sortant Dominique Nato, une autre médaillée olympique se retire des postes de pouvoir au sein de la Fédération française de boxe. « Comme je m’y attendais, le CSOE de la Fédération Française de Boxe a décidé de valider la liste du président sortant sans aucune observation et d’invalider la liste ‘Energie pour la boxe en France’ que j’ai déposée »» a annoncé, avec amertume, Estelle Mossely sur son compte X, vendredi 15 novembre.

Selon la championne olympique de Rio 2016, la raison sur laquelle repose son éviction est infondée. « Une de mes candidates sur 21 serait licenciée sur présentation d’un titre de participation ‘volontaire’, une sorte de licence qui l’empêcherait d’être candidate. Ce titre n’existe pas dans le règlement intérieur de la Fédération Française de Boxe ! C’est une invention pour me faire du mal et m’empêcher de me présenter à la présidence. »elle écrit.

L’article 3 du règlement intérieur de la FFB mentionne de nombreux titres de participation « découverte », « coopération », « partenariat » mais aucune trace d’un titre de participation « volontaire ». « On invente un titre pour qu’un des candidats, écarté de la FFB depuis des années, et qui a aussi boxé en mai 2024, ne soit pas éligible »croit-elle, annonçant qu’elle allait faire appel « le plus tôt possible pour faire annuler la décision ».

L’élection du futur président de la fédération aura lieu le 14 décembre. Seules deux listes étaient connues jusqu’à présent : celle du président sortant Dominique Nato et celle d’Estelle Mossely.

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