une information judiciaire ouverte pour homicide involontaire (Disparition de Narjissi)
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une information judiciaire ouverte pour homicide involontaire (Disparition de Narjissi)

une information judiciaire ouverte pour homicide involontaire (Disparition de Narjissi)

Comme l’attendaient les proches du jeune Medhi Narjissi, disparu le 7 août au large d’une localité sud-africaine, à Dias Beach, la justice a ouvert en début de semaine une information judiciaire pour homicide involontaire.

«  Après interrogatoire par les magistrats du parquet d’Agen, alors que le caractère inquiétant de la disparition de Medhi Narjissi était confirmé et que le corps du mineur recherché n’avait pas été retrouvé, un réquisitoire introductif a été dressé le 15 octobre 2024, afin à être désormais informé des actes criminels pouvant être qualifiés d’homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlementa indiqué mercredi le procureur de la République d’Agen, Olivier Naboulet. Le juge d’instruction est désormais chargé de mener l’information judiciaire sur cette accusation d’homicide involontaire. Celui-ci doit permettre d’établir si une ou plusieurs maladresses, une ou plusieurs imprudences, une ou plusieurs inattentions, une ou plusieurs négligences, un ou plusieurs manquements à une obligation de sécurité ou de prudence qu’une loi ou un règlement aurait imposée ont été commis, ou non. »

Désormais, le juge d’instruction d’Agen Serge Rey aura plus de latitude pour mener l’enquête et pour entendre notamment l’ensemble du staff de l’équipe de France des moins de 18 ans dont la responsabilité a été clairement pointée dans un rapport d’enquête interne de la fédération française. publié le 12 septembre.

 » La justice avance vite, se félicite Victor Casellas, l’un des avocats de la famille, joint par téléphone. Elle pourra avancer et entendre les différents protagonistes dans cette affaire avec des éléments de réponse pour la famille lésée. C’est traumatisant. Les propos de certains protagonistes dans la presse (le manager Stéphane Cambos et le préparateur physique Robin Ladauge) ont été très violents pour la famille. » Jalil et Valérie, les parents de Medhi, ainsi que sa sœur Inès, ont appris – avec satisfaction – l’information mardi.

 » C’était très important pour euxajoute Victor Casellas. Ils attendaient que cela soit enregistré pour que la situation puisse avancer et que l’on entende ce qu’ils (les membres du staff de l’équipe de France des moins de 18 ans) ont à dire et, nous espérons, qu’ils reconnaissent les faits et leur responsabilités. Les parents de Medhi éprouvent un réel ressentiment et dégoût face aux explications contradictoires qui endommagent la mémoire de Medhi. On ne pouvait pas y envoyer d’enfants, c’était trop dangereux. »

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