En Australie, des arbres très anciens – dont les racines ancestrales remontent au supercontinent du Gondwana – sont aujourd’hui menacés par le réchauffement climatique.
Située à l’est de l’Australie, la forêt tropicale de Big Scrub couvrait à l’origine une superficie d’environ 75 000 hectares. Cependant, l’activité humaine et les incendies de forêt l’ont fortement impactée au fil des siècles : elle ne mesure aujourd’hui que 1 % de sa taille d’origine.
Les arbres anciens qui ont survécu, moins nombreux et moins variés qu’avant, sont aujourd’hui menacés par la sécheresse, le réchauffement climatique et les maladies.
C’est dans ce contexte qu’a été lancé le projet Science Saving Rainforest, porté par l’association australienne Big Scrub Rainforest Conservancy. Soixante espèces de plantes ont été sélectionnées par les scientifiques participant au projet, dont plusieurs arbres datant de l’ère Gondwana.
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Parmi eux : Karrabina benthamiana et Sloanea Woollsii, des arbres issus de lignées vieilles de plus de 50 millions d’années, rapporte le média Live Science.
Pouvant atteindre 35 à 50 mètres de haut, ces arbres sont souvent considérés « les principaux bâtisseurs de la forêt »explique le chercheur Robert Kooyman, biologiste à l’Université Macquarie, qui participe à cette recherche.
Les chercheurs ont d’abord prélevé l’ADN de chacune des espèces sélectionnées afin de reconstituer leur génome. Leur objectif ? Évaluer la capacité de ces arbres à prospérer dans un environnement plus sec et plus chaud, conséquence du réchauffement climatique.
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Les plants « candidats » sont désormais en cours de multiplication. Ils seront ensuite cultivés dans une plantation expérimentale en Nouvelle-Galles du Sud, déjà surnommée « banque de graines vivantes ». Il faudra attendre cinq ans avant que les arbres ainsi obtenus puissent être plantés au cœur de la forêt tropicale australienne.
« C’est un point de départ pour démontrer ce qui est possible »Sebastian Pfautsch, professeur d’urbanisme et de gestion à l’université Western Sydney, a déclaré à Live Science. Mais le chercheur, qui n’a pas participé au projet, reste prudent quant à la survie des arbres face au réchauffement climatique. Ses propres recherches sur les eucalyptus suggèrent que certaines espèces pourraient être limitées dans leur capacité à s’adapter à des températures plus élevées.
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Il souhaite néanmoins rester optimiste, précise Live Science, et estime que ce projet pourrait offrir de nouvelles pistes d’exploration pour tous les écosystèmes actuellement menacés.
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