Le dernier épisode de “Capital”, diffusé ce dimanche 5 janvier sur M6, a provoqué une vive réaction des téléspectateurs. Consacrée aux solutions pour réduire les factures d’électricité, l’émission a été largement critiquée sur les réseaux sociaux pour son traitement jugé partial et incomplet. Entre innovations énergétiques, fournisseurs alternatifs et technologies connectées, le programme n’a pas convaincu tout le monde. Alors, qu’est-ce qui a bien pu déclencher une telle vague d’indignation ?
Présenté par Julien Courbet, “Capital” a consacré son premier sujet à des solutions concrètes pour alléger les dépenses énergétiques, un thème brûlant à l’heure où la hausse des prix de l’électricité pèse lourd sur les ménages français. Parmi les alternatives évoquées pour changer de fournisseur d’énergie, l’arrivée du fournisseur britannique Octopus Energy, les radiateurs connectés dernière génération, et l’autoconsommation via panneaux solaires.
L’émission promettait d’apporter des réponses à la flambée des factures, mais pour de nombreux téléspectateurs, le compte n’y est pas. Sur les réseaux sociaux, certains dénoncent une absence d’analyse approfondie et des omissions sur des sujets clés, comme l’avenir du dispositif ARENH et l’impact des règles européennes sur le marché français de l’énergie.
Le traitement du marché des fournisseurs alternatifs a particulièrement agacé. Sur la plateforme X, les critiques fusent : « Capital vous auriez pu faire un reportage correctement en indiquant tous les aspects ; là c’est biaisé à tout va », s’indigne un internaute. D’autres reprochent au programme de faire la promotion de ces fournisseurs, souvent perçus comme responsables de la volatilité des prix. « Quelle honte de faire la pub des fournisseurs alternatifs d’énergie responsables des hausses des années précédentes », déclare un utilisateur.
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Les innovations comme les radiateurs connectés ont également été pointées du doigt. Certains jugent leurs bénéfices surestimés : « Arnaque le capteur de présence… Et quand tu es assis dans le canapé, le radiateur ne te détecte pas donc ne chauffe pas », détaille un internaute sceptique.
Ces critiques traduisent un ras-le-bol face aux solutions “miracles” souvent présentées comme la panacée aux problèmes structurels du marché de l’énergie. L’absence de mention de la fin du dispositif ARENH, prévue pour décembre 2025, a également été perçue comme une faute journalistique majeure. Ce mécanisme, qui oblige EDF à vendre une partie de son électricité nucléaire à prix fixe, joue un rôle crucial dans la compétitivité des tarifs des fournisseurs alternatifs. Sa disparition prochaine pourrait rebattre les cartes et bouleverser le marché.
L’épisode a révélé une chose essentielle : les Français ne se contentent plus de promesses ou de solutions marketées. Ils attendent des analyses honnêtes, transparentes, et des informations concrètes pour mieux comprendre leur situation. Si “Capital” cherchait à proposer des alternatives pour alléger les dépenses, la mission semble inachevée pour une grande partie de son audience.
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