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Une frappe russe contre un commissariat tue un policier et en blesse 30 à Kharkiv

Cette frappe meurtrière a eu lieu alors que Washington annonçait une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 425 millions de dollars.

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Des secouristes du service d'urgence de l'État inspectent les restes d'un bâtiment à Kharkiv, en Ukraine, le 1er novembre 2024. (SERGEY BOBOK / AFP)

La ville de Kharkiv, située à moins de trente kilomètres de la frontière russe, a encore frappé. Deux missiles russes tombés vendredi 1er novembre sur un commissariat de cette ville du nord-est de l’Ukraine ont tué au moins un policier et blessé 30 autres personnes. Parmi eux se trouvent « quatre civils », a annoncé le chef de la police ukrainienne sur Facebook.

Ivan Vyguivsky a également précisé que la personne tuée, Andriï Matvienko, avait le grade de colonel. Il a également publié des photos montrant un grand cratère, d’imposants tas de débris et un policier couvert de sang soigné dans une ambulance. Selon le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko, trois policiers blessés se trouvent également dans un état grave.. « Les médecins se battent pour leur vie »il a dit sur Telegram.

Kharkiv est très régulièrement touchée par des frappes meurtrières, notamment dans les zones résidentielles. Mercredi, trois personnes, dont deux mineurs, y ont été tuées et une trentaine d’autres blessées par un bombardement russe. Si « près d’un million » des enfants vivent près de la ligne de front, « partout, ils subissent les horreurs de la guerre », « Personne n’est épargné »a encore alerté vendredi sur franceinfo, Adeline Hazan, présidente de l’Unicef ​​France de retour d’un voyage en Ukraine. Ce « Le troisième hiver de guerre sera le plus difficile pour les enfants ukrainiens »elle croit.

Parallèlement, vendredi, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 425 millions de dollars. Cette nouvelle enveloppe, annoncée à quelques jours de l’élection présidentielle américaine, comprend des équipements de défense antiaérienne, des munitions d’artillerie, des véhicules blindés et des armes antichar, a détaillé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

Ces armes proviendront directement des stocks existants de l’armée américaine. Washington « poursuivra le travail (…) pour répondre aux demandes urgentes de l’Ukraine sur le champ de bataille pour se défendre contre l’agression russe », note le communiqué du Pentagone.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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