une frappe près de Rafah fait au moins 30 morts, l’armée israélienne se dit informée des dégâts

Alors qu’une nouvelle frappe israélienne tue au moins 30 personnes à Rafah, Amnesty International appelle la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête pour « crimes de guerre » sur trois autres frappes aériennes israéliennes au centre et au sud de la bande de Gaza qui ont tué 44 civils palestiniens. en avril, dont 32 enfants.

Selon l’ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d’al Maghazi, au centre de la bande de Gaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, au sud.

« Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et coûté la vie à 32 enfants », a déclaré la responsable d’Amnesty, Erika Guevara-Rosas, dans le communiqué, affirmant que l’enquête de l’ONG fournit « des preuves essentielles pointant vers des attaques illégales imputables à l’armée israélienne ».

« Nous sommes horrifiés par cet événement meurtrier, qui montre une fois de plus qu’aucune zone n’est sûre » dans la bande de Gaza, réagit MSF sur X après la frappe sur un camp de déplacés à Rafah.

« Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza », fait valoir l’organisation.

« Un avion a frappé il y a peu de temps un complexe du Hamas à Rafah où opéraient des terroristes de haut rang du Hamas. La frappe a été menée contre des cibles légitimes conformément au droit international, en utilisant des munitions précises et sur la base d’informations précises des renseignements indiquant l’utilisation de la zone par Hamas », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué en français sur X.

Cette frappe, selon les premiers rapports, a tué au moins 30 personnes dans un camp de personnes déplacées au nord-ouest de Rafah. La présidence palestinienne affirme qu’Israël a commis un « massacre atroce ».

La présidence palestinienne a accusé Israël d’avoir délibérément pris pour cible un centre de personnes déplacées près de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, tuant au moins 30 personnes, selon les autorités du Hamas qui gouvernent le territoire.

« Ce massacre atroce perpétré par les forces d’occupation israéliennes est un défi à toutes les résolutions internationales », a écrit la présidence palestinienne dans un communiqué, accusant Israël d’avoir « délibérément pris pour cible » un camp de personnes déplacées.

Comme Jean-Luc Mélenchon, le Premier secrétaire du PS s’exprime sur X et dénonce la frappe israélienne qui a fait plus de 30 morts à Rafah, dans la bande de Gaza.

« Netanyahu est en train de commettre le pire à Rafah. C’est de la boucherie. Aucune excuse ni justification. La France doit suivre l’Espagne. Il est impardonnable de faire un geste sans tout tenter pour arrêter le drame en cours », déclare Olivier Faure.

« Horreur. L’abominable massacre des tentes du camp de réfugiés de Gaza résume bien ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs dirigeants. Que leurs partisans dans la classe médiatique et politique mesurent leur responsabilité en encourageant un sentiment d’impunité de la part de ce gouvernement », écrit Jean-Luc Mélenchon sur X.

Le leader de La France insoumise appelle à une « rupture de la coopération avec le gouvernement Netanyahu et son économie », à un « embargo sur les armes » et à la reconnaissance de l’État de Palestine.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué que la frappe qui a tué plusieurs civils à Tal as Sultan, au nord-ouest de Rafah, a « éliminé » un responsable du Hamas.

L’armée israélienne a annoncé avoir lancé des frappes contre un complexe du Hamas à Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, se disant informée de la présence de civils parmi les blessés.

« Un avion a frappé un complexe du Hamas à Rafah dans lequel opéraient d’importants terroristes du Hamas », a indiqué l’armée dans un communiqué, assurant « avoir connaissance d’informations selon lesquelles plusieurs civils dans la zone auraient été blessés ».

Le Hamas appelle les Palestiniens à « se lever et marcher » après le « massacre » commis selon lui par l’armée israélienne dans un centre pour personnes déplacées près de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

« À la lumière de l’horrible massacre sioniste commis ce soir par l’armée d’occupation criminelle contre les tentes des personnes déplacées, nous appelons les masses de notre peuple en Cisjordanie, à Jérusalem, dans les territoires occupés et à l’étranger à se lever et à marcher. en colère », a écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

Le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a déclaré qu’au moins 30 personnes avaient été tuées et des dizaines d’autres blessées lors de frappes israéliennes contre un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud du territoire palestinien.

Les frappes « ont causé la mort de 30 martyrs et fait des dizaines de blessés », a indiqué le bureau des médias dans un communiqué, tandis que la Défense civile de Gaza a confirmé les frappes israéliennes sur cette zone où vivent, selon elle, quelque 100 000 personnes déplacées. Selon la Défense civile, 50 personnes ont été tuées ou blessées.

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dimanche qu’une frappe israélienne a fait un « grand nombre » de morts et de blessés dans une zone humanitaire désignée près de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

« Les équipes d’ambulances du Croissant-Rouge palestinien transportent un grand nombre de martyrs et de blessés après que l’occupation (Israël) a ciblé les tentes de personnes déplacées près du siège de l’ONU, au nord-ouest de Rafah », a indiqué le Croissant-Rouge sur X, ajoutant que « cet endroit avait été désigné ». par l’occupation israélienne en tant que zone humanitaire.