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Une frappe israélienne sur une banlieue de Beyrouth vendredi a fait 31 morts, dont trois enfants

Un bilan deux fois plus lourd que le précédent. La frappe aérienne tirée par Israël, vendredi 20 septembre, sur la banlieue sud de Beyrouth a fait 31 morts, dont « trois enfants et sept femmes »a annoncé le ministre libanais de la Santé, samedi 21 septembre.

La frappe visait une réunion dans un sous-sol du commandement de la force d’élite du Hezbollah, l’unité Al-Radwan. Le Hezbollah a confirmé la mort de 16 de ses membres dans la frappe, dont deux commandants : Ibrahim Aqil, commandant de l’unité Al-Radwan, et Ahmad Mahmoud Wehbe, qui a dirigé les opérations militaires de la même unité depuis les attaques du 7 octobre 2023 jusqu’au début de 2024, selon un communiqué. Suivez notre flux en direct.

L’utilisation de téléavertisseurs et de talkies-walkies piégés pourrait constituer un crime de guerre, prévient l’ONU « Le droit international humanitaire interdit l’utilisation d’engins piégés qui semblent être des objets inoffensifs. »a averti le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité, vendredi 20 septembre. Le ministre libanais des Affaires étrangères a également décrit « terrorisme » les explosions simultanées de bips, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban mardi et mercredi, qui ont fait au moins 37 morts et 2.931 blessés.

Israël continue de bombarder Gaza. Deux frappes ont fait au moins 14 morts vendredi matin, selon la Défense civile palestinienne. L’une d’elles a visé une maison du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tuées dans le bombardement d’un immeuble à Gaza-ville, au nord, selon la source. Plus de 41.272 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.

Israël conteste la demande de mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahu. Le procureur de la Cour pénale internationale avait demandé en mai des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, ainsi que contre des dirigeants du Hamas, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Vendredi, Israël a présenté « sa contestation officielle de la compétence juridictionnelle de la CPI (dans ce cas) ainsi que la légalité de la demande du procureur »a écrit le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères sur le réseau X.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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