Une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth fait 31 morts, dont trois enfants
Image de couverture : Des habitants regardent les sauveteurs arriver sur les lieux d’une frappe de missiles israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth, le 20 septembre 2024. Hassan Ammar / AP
Participent également à ce live : Aurélie Collas, Glenn Cloarec, Sandra Favier, Solène L’Hénoret, Jean-Philippe Lefief
L’armée israélienne a annoncé vendredi 20 septembre qu’elle avait « éliminé » Ibrahim Aqil, chef de la force Radwan, unité d’élite du Hezbollah, et dix autres chefs militaires du mouvement libanais, dans une « frappe ciblée » dans la banlieue sud de Beyrouth, ce que l’organisation n’a pas confirmé.
Mercredi 18 septembre, une deuxième série d’explosions d’équipements de communication a eu lieu au Liban. Au moins vingt personnes sont mortes et 450 autres ont été blessées, selon le ministère libanais de la Santé. Les explosions ont eu lieu notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, dans la vallée de la Bekaa, dans le district de Saïda (Sidon) et dans la région de Baalbek, à l’est du pays.
Au lendemain d’une attaque attribuée à Israël, qui a fait exploser des milliers de téléavertisseurs à travers le pays, ce sont des talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah qui seraient cette fois en cause, selon ce qu’ont rapporté aux agences de presse plusieurs sources proches du mouvement chiite libanais et des sources sécuritaires.
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