Une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza fait au moins 73 morts, selon la défense civile
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Une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza fait au moins 73 morts, selon la défense civile

Une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza fait au moins 73 morts, selon la défense civile
Une famille de Palestiniens déplacés quitte le quartier de Beit Lahya après que l'armée israélienne a bombardé l'école où ils s'abritaient, dans la bande de Gaza, le 19 octobre 2024.

Un bombardement israélien a fait des dizaines de victimes dans la soirée du samedi 19 octobre dans la bande de Gaza. « Les équipes de défense civile ont constaté soixante-treize morts et un grand nombre de blessés »Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), ajoutant que des personnes se trouvaient sous les décombres.

L’attentat a eu lieu dans un quartier résidentiel de Beit Lahya, au nord du territoire palestinien, où Israël mène une nouvelle offensive contre le Hamas. L’armée israélienne a affirmé que le bilan annoncé par les autorités de Gaza « ne correspond pas(a) pas «  à leurs informations, notamment « les munitions utilisées et la précision d’une frappe sur une cible du Hamas ».

Avant cette grève, la protection civile avait signalé « plus de quatre cents morts » au nord de la bande de Gaza depuis l’offensive lancée par l’armée israélienne le 6 octobre, pour empêcher, selon elle, le Hamas de reconstituer ses forces. « De terribles nouvelles nous parviennent du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes »a dénoncé Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux affaires humanitaires à l’ONU.

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L’offensive israélienne dans la bande de Gaza a coûté la vie à au moins 42 519 Palestiniens, pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas.

L’armée israélienne a annoncé la mort de deux soldats dans le nord de Gaza, portant à 357 le nombre de soldats tués dans ce territoire depuis le début de son offensive terrestre le 27 octobre 2023.

De nouvelles craintes d’escalade militaire

Plus tôt samedi, un drone a été lancé à Césarée, dans le centre d’Israël, en direction de la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, mais ni lui ni son épouse n’étaient là, a indiqué son bureau, de sorte que l’armée a dénombré au moins deux cents projectiles tirés depuis des positions voisines. Liban.

« Le Hezbollah, allié de l’Iran qui a tenté de (Nous) Tu m’as tué moi et ma femme, j’ai fait une grosse erreur» a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué. Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de « l’axe du mal » : quiconque tentera de nuire aux citoyens israéliens paiera le prix fort. »

Ces accusations amplifient les craintes d’une généralisation du conflit au Moyen-Orient, alors qu’Israël a menacé à plusieurs reprises de répondre à une attaque de missile le 1euh Octobre de l’Iran, son ennemi juré, et mène une guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza et contre le Hezbollah au Liban.

Malgré les coups portés aux deux mouvements islamistes avec la mort de leurs dirigeants, tués par Israël, ces alliés de l’Iran ont juré de poursuivre la lutte contre leur ennemi israélien. Le Hezbollah n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque de drone contre la résidence de M. Netanyahu, mais la mission iranienne auprès des Nations Unies a déclaré que le mouvement libanais était derrière l’attaque.

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Israël appelle à l’évacuation de deux quartiers au sud de Beyrouth

Depuis la mi-septembre – et après un an d’échanges de tirs à la frontière – l’armée israélienne mène d’intenses bombardements aériens contre le Hezbollah au Liban. Israël a demandé, dimanche matin, aux habitants de deux quartiers de la banlieue sud de Beyrouth d’évacuer, en prévision d’une attaque contre deux immeubles d’habitation, selon lui. installations et (de la) intérêts affiliés au Hezbollah « . Ces bâtiments sont situés dans les quartiers Haret Hreik et Hadath, a indiqué l’armée israélienne dans un message à la population.

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« Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez immédiatement évacuer le bâtiment et les bâtiments adjacents, et vous éloigner sur une distance d’au moins 500 mètres »» a-t-elle ajouté, à l’appui de photos satellite des deux bâtiments.

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Samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé des caches d’armes du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Les bombardements ont également visé une zone au nord de Beyrouth, ainsi que l’est et le sud du Liban. Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité des attaques à la roquette contre le nord d’Israël. Les services d’urgence israéliens ont signalé un décès près de la ville côtière d’Acre.

Israël, qui mène depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban, dit vouloir neutraliser le Hezbollah dans cette région pour permettre le retour de quelque 60 000 personnes déplacées du nord d’Israël, cibles des roquettes du parti chiite.

La mission de maintien de la paix de l’ONU déployée au sud du Liban (FINUL) accuse Israël de cibler ses positions. L’un d’eux, « qui n’avait pas pu être approvisionnée depuis le 29 septembre en raison de routes bloquées » et n’avait plus d’eau depuis vendredi, pourrait être réapprovisionnée dans la soirée, a annoncé la force de maintien de la paix.

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Au moins 1.454 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. À la mi-octobre, l’ONU recensait près de 700 000 personnes déplacées.

Le Monde avec l’AFP

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