Une frappe contre une école de Gaza fait 30 morts, selon le ministère du Hamas
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Une frappe contre une école de Gaza fait 30 morts, selon le ministère du Hamas

Une frappe contre une école de Gaza fait 30 morts, selon le ministère du Hamas

Une frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah a tué 30 personnes samedi et une opération à Khan Younis a tué 170 Palestiniens en six jours, ont indiqué des sources dans la bande de Gaza, au 10e mois du conflit.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de détruire le Hamas après une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre qui a déclenché la guerre.

Il vient de terminer une visite aux États-Unis, où il a rencontré Donald Trump, qui l’a mis en garde contre « des guerres majeures au Moyen-Orient et peut-être une troisième guerre mondiale » s’il ne gagnait pas l’élection présidentielle de novembre.

Malgré un lourd bilan humain – des dizaines de milliers de morts selon le ministère de la Santé du Hamas – et un désastre humanitaire à Gaza, l’offensive militaire israélienne lancée en réponse à l’attaque du 7 octobre n’a pas faibli.

« L’école Khadija, qui abritait une unité médicale de fortune dans la région de Deir al-Balah, a été visée (par une frappe qui) a fait 30 martyrs et plus de 100 blessés »a indiqué le ministère de la Santé du Hamas dans un communiqué.

L’armée israélienne a déclaré avoir mené une opération dans l’école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ciblant les « les terroristes » qui opérait là-bas.

Opération meurtrière à Khan Younis

Dans le sud du territoire palestinien, environ 170 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés depuis le début d’une nouvelle opération israélienne à Khan Younis lundi, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Une frappe contre une école de Gaza fait 30 morts, selon le ministère du Hamas

Près de 182 000 Palestiniens ont fui Khan Younis depuis lundi, selon l’ONU.

L’armée a étendu ses opérations à Khan Younis, la plus grande ville du sud de Gaza, après que des roquettes aient été tirées depuis la région vers Israël.

Elle a appelé les habitants de plusieurs quartiers de la ville à évacuer vers Al-Mawasi, plus à l’ouest, une zone qu’elle a désignée « zone humanitaire »Mais les Palestiniens ont peur de s’y rendre, car la zone a déjà été ciblée par les bombardements israéliens.

Des blessés et des corps ont été transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younis après la frappe meurtrière, certains à bout de bras, d’autres dans des voitures ou sur des charrettes, selon des images de l’AFP.

Ces derniers mois, l’armée est revenue dans plusieurs zones du territoire palestinien d’où elle avait affirmé avoir chassé le Hamas.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël ont mené une attaque qui a fait 1.197 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 111 sont toujours détenues à Gaza, dont 39 sont décédées, selon l’armée.

Sa campagne de bombardements aériens et de chars suivie d’une offensive terrestre a fait au moins 39 258 morts, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas, qui ne donne pas de détails sur le nombre de civils et de combattants tués.

Des négociations attendues dimanche

Selon l’ONU, le territoire palestinien, où quelque 2,4 millions d’habitants sont assiégés par Israël depuis le 9 octobre, est menacé par la famine.

« Je suis obligée de regarder mon enfant mourir de faim »:Muhannad Hadi, le coordinateur humanitaire des Nations Unies pour le Moyen-Orient, s’est exprimé vendredi devant le Conseil de sécurité en tant que porte-parole des femmes et des enfants de Gaza, décrivant une situation qui « nous hantera tous » depuis des générations. Il a évoqué le sort des Palestiniens qu’il a rencontrés le 9 juillet à Deir al-Balah.

Après l’échec de multiples négociations sur une trêve associée à la libération d’otages, une réunion des représentants des médiateurs – Egypte, Etats-Unis, Qatar – avec le chef des renseignements israéliens est prévue dimanche à Rome, selon Al-Qahera News, un média proche des renseignements égyptiens.

Considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, accuse M. Netanyahu de bloquer tout accord.

Le Forum des familles d’otages, qui représente les proches détenus à Gaza, a dénoncé jeudi une « sabotage » efforts pour obtenir la libération de proches, pointant du doigt Benjamin Netanyahu.

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