Une Française de 87 ans tuée après l’effondrement d’un immeuble à cause d’une « explosion »
Une Française de 87 ans est décédée, lundi 23 septembre, dans la ville de Tyr, a annoncé mercredi soir l’ambassade de France au Liban. Ce jour-là, plus de 550 personnes ont été tuées dans des bombardements israéliens, qui disent agir contre le Hezbollah.
Plus de 550 personnes ont été tuées depuis le début de la semaine dans des frappes de l’armée israélienne au Liban. Parmi les victimes figure un ressortissant français de 87 ans, a annoncé l’ambassade de France à Beyrouth dans un communiqué publié mercredi 25 septembre.
« Nous déplorons le décès lundi dernier d’un compatriote âgé de 87 ans dans un village proche de la ville de Tyr », peut-on lire.
« L’immeuble dans lequel résidait notre compatriote s’est effondré suite à une forte explosion à proximité. A ce stade, nous n’avons pas connaissance d’autres victimes françaises », a précisé l’ambassade.
La ville de Tyr est située dans le sud du Liban, à une vingtaine de kilomètres au nord de la frontière avec Israël. Lundi 23 septembre, l’armée israélienne a mené plusieurs bombardements, affirmant agir contre le Hezbollah, un mouvement soutenu par l’Iran qui attaque quotidiennement l’Etat hébreu depuis près d’un an.
Les frappes ont fait 558 morts, hommes, femmes et enfants, et plus de 1.800 blessés, selon les autorités libanaises. L’armée israélienne a indiqué avoir frappé « plus de 2.000 cibles » du Hezbollah depuis le début de la semaine.
La France veut un cessez-le-feu
Ce mercredi 25 septembre, la France a annoncé qu’elle travaillait avec les Etats-Unis à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, afin d’éviter une situation hors de contrôle.
Une « plateforme de cessez-le-feu » sera « rendue publique très rapidement et nous comptons sur les deux parties pour l’accepter », a annoncé Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères.
Israël ne peut pas « sans conséquences, étendre ses opérations au Liban », avait déclaré Emmanuel Macron quelques heures plus tôt à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, ajoutant : « Il ne peut y avoir de guerre au Liban ».