Une femme transgenre tuée en Géorgie un jour après l’adoption d’une loi anti-LGBTQ+ – POLITICO

Double pression

L’intolérance liée au genre et à l’identité de genre reste le principal motif des crimes haineux en Géorgie, selon le rapport 2023 du procureur géorgien. Sur 1 218 personnes accusées de crimes haineux l’année dernière, 1 164 l’ont été pour des crimes haineux fondés sur le genre.

« La majorité des accusés de crimes haineux sont des hommes adultes et la majorité des victimes de crimes haineux sont des femmes adultes », indique le rapport.

Après que la mort d’Abramidze a fait la une des journaux, Temida, une organisation qui aide la communauté LGBTQ+ de Géorgie en lui fournissant un abri, des services psychologiques et d’autres services de santé, a lancé une ligne d’assistance téléphonique pour offrir une aide psychologique.

« Nous avons reçu jusqu’à 16 appels depuis hier », a déclaré Beka Gabadadze, président de Temida, ajoutant que les appelants demandaient : « Si elle a été tuée, une personne aussi prospère et aisée, que va-t-il nous arriver ? »

Au cours de la dernière décennie, trois autres meurtres très médiatisés de femmes transgenres ont eu lieu en Géorgie.

Temida, tout comme d’autres prestataires de services pour la communauté LGBTQ+, est confronté à une double menace pour son travail en Géorgie.