Santé

Une femme sur deux déclare ne pas savoir grand-chose sur le cancer du sein, selon une étude de la Ligue contre le cancer.

Selon cette étude, près de deux millions de femmes ne connaissent même pas cette maladie. Ce sont des chiffres inquiétants pour la Ligue contre le cancer, qui constate une baisse constante de la participation aux dépistages du cancer du sein.

Publié


Temps de lecture : 1 min

La Ligue contre le cancer s'inquiète de ces très mauvais chiffres. (JOAO LUIZ BULCAO / HANS LUCAS via AFP)

Une femme sur deux déclare ne pas savoir grand-chose sur le cancer du sein, selon une étude de la Ligue contre le cancer révélée vendredi 26 septembre par France Inter. Un constat qui inquiète l’association, avant le lancement mardi 1er octobre de l’opération Octobre Rose de prévention du cancer du sein.

Selon l’étude, réalisée en ligne auprès de 1 000 femmes représentatives de la population française, 51 % des Françaises déclarent ne pas être bien informées sur le cancer du sein, soit 14,8 millions de femmes de plus de 18 ans.

Pire, 1,7 million d’entre eux ne connaissent pas du tout la maladie, un constat qui ralentit « très probablement l’attention portée aux facteurs de risque et aux actions de dépistage »regrette la Ligue contre le cancer. Ainsi, deux femmes sur trois (63 %) ignorent que l’alcool est un facteur de risque majeur de cancer du sein. Une femme sur deux (49%) n’identifie pas le tabac comme facteur aggravant de la maladie. Parmi les fumeurs, 52 % ignorent que fumer augmente considérablement le risque de développer un cancer du sein.

La Ligue contre le cancer s’inquiète de ces très mauvais chiffres, alors que depuis dix ans, la participation aux campagnes de dépistage du cancer du sein est en baisse constante. En 2022, seulement 44,9 % des femmes âgées de 50 à 74 ans passaient leur mammographie de contrôle tous les deux ans. Toutefois, rappelle l’association, « 90 % des cancers du sein peuvent être guéris s’ils sont détectés à un stade précoce ». Une nouvelle campagne de prévention sera lancée la semaine prochaine, intitulée « Plus forts ensemble » car pour « pour prévenir le cancer, il faut en parler pour connaître et comprendre les facteurs de risque associés »estime l’association.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page