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une femme condamnée à 7 ans de prison pour avoir enfermé son bébé dans un tiroir pendant 3 ans

L’enfant de trois ans présente plusieurs problèmes de santé ainsi que des malformations. Personne dans la maison n’était au courant de son existence, ni le conjoint de la mère ni ses autres enfants.

Elle « Je n’avais jamais connu la lumière du jour ni l’air frais »ont expliqué les procureurs anglais lors du procès d’une mère jeudi. Les tribunaux anglais l’ont condamné à sept ans et six mois de prison pour « une négligence extrême »raconte la BBC. La femme vivant dans le Cheshire (une région au sud de Liverpool) gardait sa fille enfermée dans un tiroir depuis sa naissance. Ce dernier, âgé de trois ans, a été découvert par un visiteur en 2023, alerté par les cris de l’enfant. Personne dans la maison n’était au courant de son existence, ni le compagnon de la mère ni ses autres enfants.

Le visiteur a appelé un travailleur social au domicile. Ce dernier a décrit le« horreur » face à ce qu’elle a vu dans la pièce. « J’ai regardé sa mère et lui ai demandé : « C’est là que tu la gardes ? » La mère a répondu d’un ton neutre : « Oui, dans le tiroir. »a-t-elle expliqué au tribunal. « J’ai été choqué que la mère ne montre aucune émotion… »» a ajouté l’assistante sociale. « C’était terrible de savoir que j’étais probablement le seul autre visage que (l’enfant) avait vu à part celui de sa mère »conclut-elle.

La petite fille a été retrouvée avec les cheveux emmêlés et présentait des déformations (non précisées ailleurs) ainsi que des éruptions cutanées. La mère n’a jamais essayé de se faire soigner. L’enfant ne répondait pas non plus à son nom et souffrait de malnutrition. Selon le tribunal, elle ressemblait plus à un bébé de sept mois qu’à un bébé de trois ans.

« Privé de tout amour »

En garde à vue, la femme a déclaré qu’elle ne savait pas qu’elle était enceinte et qu’elle avait « vraiment peur » pendant l’accouchement. Elle s’est également défendue en veillant à ce que le tiroir ne soit jamais fermé et en laissant sortir l’enfant de temps en temps. Cependant, la petite fille «ne faisait pas partie de la famille»a-t-elle expliqué à la police.

Au cours du procès, le juge a accusé la mère, déclarant que l’enfant avait été « privé de tout amour, affection, attention, interaction avec les autres, d’une alimentation adéquate et de soins médicaux essentiels ». « Une petite fille intelligente qui revient peut-être doucement à la vie, après avoir vécu dans une pièce presque morte » il a ajouté. « Vous avez essayé de contrôler cette situation aussi soigneusement que possible, mais par pur hasard, votre terrible secret a été découvert »a-t-il alors déclaré avant de déclarer que son acte « une croyance totalement défiée ». « Je ne me souviens pas d’un cas aussi grave en 46 ans »a-t-il conclu.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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