une famille infectée par un parasite rare après avoir mangé des brochettes d’ours pas assez cuites
Le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) a alerté ce vendredi 24 mai sur la consommation d’ours, responsable de l’infection par un parasite rare d’une famille de l’État du Dakota du Sud.
Un surprenant rappel des bonnes pratiques en matière de consommation de jeux. Vendredi 24 mai, le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) s’est prononcé après la découverte d’un parasite rare, l’ascaris, dans le corps de sept membres d’une même famille dans l’État du Dakota. Sud.
Le point commun de tous ces gens : ils ont mangé le même repas en 2022, des brochettes d’ours noir. La bête avait été chassée dans la province de Saskatchewan, au Canada, et est restée congelée pendant 45 jours. Un trappeur leur avait assuré que cette méthode permettait de se débarrasser des parasites, à tort.
« Les personnes qui mangent de la viande de gibier sauvage doivent savoir qu’une bonne cuisson est le seul moyen fiable de tuer les parasites », a déclaré le CDC dans un communiqué cité par Fox News. On constate également que le gibier avait été servi saignant aux convives.
Hospitalisation, douleurs musculaires, fièvre
Dès juillet 2022, six jours seulement après avoir ingéré les brochettes d’ours, un homme de 29 ans – qui était entre-temps rentré au Minnesota après la réunion de famille – s’est présenté à l’hôpital. Le patient présentait des symptômes typiques d’une infection par ce parasite : fièvre, douleurs musculaires intenses, gonflement autour des yeux, etc.
L’infection a conduit le patient à être hospitalisé deux fois en moins de trois semaines. C’est lors de la deuxième visite que les médecins découvrirent qu’il avait mangé de l’ours noir. Ils ont ainsi pu diagnostiquer la probable infection par le parasite.
L’homme s’est vu prescrire un traitement empirique à base d’albendazole, un produit « utilisé pour traiter les infections causées par les vers (…). Il empêche le ver d’absorber le sucre, lui faisant perdre de l’énergie et mourir », comme l’a expliqué l’hôpital à CBS.
Alerté après le premier diagnostic, le ministère de la Santé du Minnesota a contacté le reste de la famille. Six se sont révélés porteurs du parasite, certains n’ayant même pas consommé la viande, mais seulement l’accompagnement, qui était entré en contact avec elle. Toutes ces personnes ont été soignées et sont tirées d’affaire.