« Depuis ce matin, c’est le ballet des Canadairs« , raconte le père, Joaquim Chaussée. Coincée dans leur hôtel depuis le dimanche 11 août, la famille a vu les flammes se rapprocher au fil des jours, jusqu’à se trouver à quelques kilomètres de l’hôtel. »Ce matin les flammes étaient presque au pied de l’hôtel« , poursuit le Mayenne, mais dès que les avions ont décollé avec la lumière du jour, l’incendie a pu être éteint.
Incendies bloquant les routes
Même si le feu n’est plus visible, Joaquim reste méfiant, car si les avions continuent à faire leurs rondes, « Il doit y avoir un incendie derrière la montagne. Donc si cela arrive, dans une heure, le feu reviendra. Mais c’est comme ça depuis deux jours, on n’est pas sûrs.« . De toute façon, les routes menant à leur hôtel sont fermées pour permettre aux pompiers d’intervenir. Pour la famille, c’est un plongeon dans l’inconnu, car leur vol de retour est prévu le lendemain vers 19 heures et les taxis ne sont pas autorisés.
« Nous vivons au jour le jour, heure après heure« , poursuit Joaquim Chaussée. Pour l’instant, tout le monde se concentre sur la situation autour d’Athènes, car si l’incendie s’approche trop de l’aéroport, les avions pourraient être interdits de décollage et empêcher ainsi tout retour en France.
Avec les incendies, la fumée
« Ce matin, nous nous sommes réveillés avec nos voix qui déraillaient« C’est à ce moment-là que la famille a pris conscience du deuxième problème des incendies : les fumées toxiques qu’ils dégageaient. »Les femmes enceintes et les enfants doivent rester dans les pièces pour respirer.« , nous raconte le père de famille.