Une étude révèle que le groupe sanguin présente le « risque le plus élevé d'accident vasculaire cérébral précoce »
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Une étude révèle que le groupe sanguin présente le « risque le plus élevé d’accident vasculaire cérébral précoce »

Une étude révèle que le groupe sanguin présente le « risque le plus élevé d’accident vasculaire cérébral précoce »

C’est dans la revue Neurology qu’une nouvelle étude a montré qu’un groupe sanguin est plus susceptible d’être affecté par un accident vasculaire cérébral que d’autres groupes sanguins. Qu’est-ce que c’est? Et quel est exactement le risque ? On vous dit tout !

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une pathologie qui peut survenir de manière inattendue et qui a malheureusement des conséquences graves sur la santé. C’est pourquoi depuis des années, un grand nombre de chercheurs s’efforcent de comprendre les facteurs de risque qui peuvent influencer comme l’âge, le mode de vie et maintenant… le groupe sanguin. Le groupe sanguin définit une catégorie d’individus, il y en a 4 (A, B, O, AB), déterminant le type de sang qui circule dans notre organisme et qui pourrait nous être transfusé en urgence.

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En effet, si le lien entre groupe sanguin et risque d’accident vasculaire cérébral est un domaine de recherche relativement récent, une étude récente a révélé que certains groupes sanguins pourraient être plus à risque d’avoir un accident vasculaire cérébral précoce, c’est-à-dire avant 60 ans. a suscité l’intérêt du public et des professionnels de la santé, soulignant l’importance de considérer davantage le profil sanguin comme un élément influençant la santé cardiovasculaire. Mais que dit cette étude ? On vous dit tout !

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Groupe sanguin A mis en évidence

Des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université du Maryland aux États-Unis ont pu établir une corrélation entre le groupe sanguin et le risque d’accident vasculaire cérébral précoce. C’est en compilant près de 48 études différentes puis en analysant les profils génétiques d’un large échantillon de personnes, plus de 17 000, ayant subi un accident vasculaire cérébral, mais aussi en rassemblant les témoignages de 600 000 patients n’ayant jamais subi d’accident vasculaire cérébral que ces les chercheurs ont obtenu ces résultats.

En comparant les variantes génétiques de chacun de ces profils, ils ont ensuite pu trouver un lien potentiel entre le groupe sanguin et le risque d’accident vasculaire cérébral. Selon les résultats de l’étude, les personnes appartenant au groupe sanguin A, le groupe sanguin le plus répandu en France et dans le monde, sont plus exposées au risque d’accident vasculaire cérébral précoce que les autres groupes sanguins. En effet, les chercheurs ont constaté qu’ils avaient un risque 16 % plus élevé que les autres groupes d’être touchés par un accident vasculaire cérébral précoce, c’est-à-dire avant 60 ans.

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Quelles sont les raisons potentielles de ce constat ?

Bien que les accidents vasculaires cérébraux soient souvent associés au vieillissement, ces résultats montrent que les personnes du groupe sanguin A doivent être plus vigilantes que les autres. En revanche, les personnes appartenant au groupe sanguin O ont un risque 12 % inférieur à celui des autres de subir un accident vasculaire cérébral précoce. Le Rhésus, quant à lui, ne semble pas avoir d’impact sur les résultats. Si l’enquête ne met pas en lumière les raisons claires qui peuvent être à l’origine de ces résultats, Steven Kittner, co-investigateur principal de l’étude et professeur de neurologie s’est exprimé à ce sujet.

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« Nous ne savons toujours pas pourquoi le groupe sanguin A peut entraîner un risque plus élevé d’avoir un accident vasculaire cérébral précoce, mais cela a probablement quelque chose à voir avec des facteurs de coagulation sanguine comme les plaquettes et les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins ainsi qu’avec d’autres protéines circulantes. dont jouent un rôle dans la formation de caillots sanguins» affirme-t-il. En effet, d’autres études ont ensuite montré que les personnes du groupe sanguin A avaient une prédisposition aux troubles de la coagulation, notamment au développement de caillots sanguins au niveau des jambes, aux thromboses veineuses profondes. Les chercheurs espèrent que ces informations sensibiliseront les personnes soucieuses de surveiller leur santé vasculaire, tout en rappelant qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer.

Les gens ? Tout un monde ! Passionnée de médias, de réseaux, de séries, de films et d’enquêtes d’investigation en tout genre, Jessica se tourne naturellement vers l’écriture et prend…

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