L’explosion de plusieurs centaines de téléavertisseurs visant des membres du Hezbollah libanais mardi au Liban marque une « escalade extrêmement inquiétante », a averti le coordinateur spécial des Nations unies pour le Liban.
Mardi 17 septembre après-midi, plusieurs centaines de bips appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé à travers le Liban. Le mouvement islamiste libanais a imputé la responsabilité de l’attaque à Israël et les autorités libanaises ont fait état de neuf morts et près de 2.800 blessés.
« Les développements d’aujourd’hui marquent une escalade extrêmement inquiétante dans un contexte déjà volatile », a averti la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué publié mardi soir.
Déclaration:
Le coordonnateur spécial pour , @JeanineHennisdéplore l’attaque d’aujourd’hui à travers #LibanElle souligne l’urgence de rétablir le calme et appelle tous les acteurs concernés à donner la priorité à la stabilité.
Texte intégral : https://t.co/TfwvqkW6pw pic.twitter.com/BJ0aWHnGry
— UNSCOL (@UNSCOL) 17 septembre 2024
Elle a appelé « toutes les parties concernées à s’abstenir de toute autre action qui pourrait déclencher une conflagration plus large ». Selon une source proche du mouvement pro-iranien rapportée par l’Agence France-Presse, un « nombre important » de membres du Hezbollah ont été victimes de cette attaque, sur laquelle Israël n’a pas encore commenté.
Depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d’échanges de tirs quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils des deux côtés.