Une enquête pénale pour « financement du terrorisme » impliquant l’Ukraine et des pays occidentaux
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Une enquête pénale pour « financement du terrorisme » impliquant l’Ukraine et des pays occidentaux

La commission d’enquête russe a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour « financement du terrorisme » au nom de l’Ukraine. Il implique les États-Unis et leurs alliés, citant notamment le nom d’une entreprise ukrainienne qui employait le fils du président américain Joe Biden.

« L’enquête (…) examine les sources et mouvements de fonds s’élevant à plusieurs millions de dollars américains et l’implication de collaborateurs des autorités et d’organisations publiques et commerciales des pays occidentaux », a ajouté cette organisation dans un communiqué, citant le nom du la société gazière Burisma, qui comptait Hunter Biden à son conseil d’administration.

Hunter Biden dans la ligne de mire

Les enquêteurs affirment, sans présenter les éléments du dossier, que Burisma a servi d’intermédiaire pour des fonds utilisés « ces dernières années pour commettre des actes terroristes en Russie et à l’étranger afin d’éliminer des personnalités ». Ils n’ont pas présenté de faits précis, mais l’Ukraine est le principal suspect d’assassinats ciblés depuis le début de l’assaut du Kremlin contre le pays, il y a plus de deux ans.

La Russie estime également que l’Ukraine est impliquée, aux côtés des jihadistes, dans l’attaque du 22 mars contre la salle de concert Crocus City Hall, qui a fait 144 morts. Kiev et les Occidentaux ont rejeté cette version des faits, qui jusqu’à présent n’a pas été corroborée, d’autant plus que le groupe État islamique a revendiqué l’attentat.

Selon la Commission d’enquête de Russie, les enquêtes ont été ouvertes à la suite d’une demande de députés russes concernant le « financement d’activités terroristes par de hauts responsables des États-Unis et des pays de l’OTAN ». La collaboration de Hunter Biden avec Burisma est l’un des sujets favoris des adversaires républicains de la Maison Blanche pour critiquer la famille Biden pour des accords douteux.

Un ancien informateur du FBI arrêté

Le fils du président a toujours nié avoir commis quoi que ce soit d’illégal, voire d’immoral, tout comme son père. Et l’enquête n’a pas abouti jusqu’à présent. En février, un ancien informateur du FBI a été arrêté en lien avec des accusations selon lesquelles il aurait fabriqué de fausses accusations de corruption contre Joe et Hunter Biden.

Alexander Smirnov, 43 ans, ancien informateur de la police fédérale américano-israélienne, est soupçonné d’avoir menti à son officier de tutelle en 2020, en relayant de fausses informations sur la famille Biden, fournies par les services de renseignement russes. Il accuse notamment à tort le président américain et son fils d’avoir reçu chacun cinq millions de dollars de pots-de-vin pour permettre à Burisma d’échapper aux poursuites.

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