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une enquête pénale ouverte pour « financement du terrorisme » impliquant l’Ukraine et des pays occidentaux

La commission d’enquête russe cible notamment le nom d’une entreprise ukrainienne qui employait le fils du président américain Joe Biden.

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La commission d’enquête russe a annoncé mardi 9 avril l’ouverture d’une enquête sur « Financement du terrorisme » au nom de l’Ukraine, impliquant les États-Unis et leurs alliés. Il cite notamment le nom d’une société ukrainienne, Burisma, qui a vu Hunter Biden, fils du président américain, siéger à son conseil d’administration.

Enquête « examine les sources et les mouvements de fonds s’élevant à plusieurs millions de dollars américains et l’implication de collaborateurs des autorités et des organisations publiques et commerciales des pays occidentaux »» a ajouté l’organisation.

Les enquêteurs n’ont avancé aucun fait précis

Les enquêteurs affirment, sans présenter les éléments du dossier, que Burisma a servi d’intermédiaire pour les fonds utilisés « ces dernières années, afin de commettre des actes terroristes en Russie et à l’étranger pour éliminer des personnalités ». Ils présentent l’Ukraine comme le principal suspect d’assassinats ciblés depuis le début de l’assaut du Kremlin contre le pays, il y a plus de deux ans.

La Russie estime également que l’Ukraine est impliquée, aux côtés des jihadistes, dans l’attaque du 22 mars contre la salle de concert Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, qui a fait 144 morts. Kiev et les Occidentaux ont rejeté cette version des faits qui n’a jusqu’ici pas été corroborée, d’autant plus que le groupe État islamique a revendiqué l’attentat.

Selon le Comité d’enquête de Russie, les enquêtes ont été lancées à la suite d’une demande des députés russes concernant le « financement d’activités terroristes par de hauts responsables des États-Unis et des pays de l’OTAN ».

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